Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Tanguy de Lamotte (Initiatives coeur) ont notamment fait observer qu'il n'y aurait pas assez d'eau dans le chenal à 09h30, heure à laquelle le premier voilier - Cheminées Poujoulat, du Suisse Bernard Stamm - doit quitter le ponton pour rejoindre la haute mer.
La basse mer est fixée à 07 h 01 samedi et la pleine mer à 13h43, avec un coefficient de 62.
Le premier voilier est censé s'engager dans le chenal deux heures et demie après la basse mer, pour un départ de la course toujours prévu à 13 h 02.
Les calculs de marée et de hauteur d'eau ne sont pas une science exacte mais à 09h30 samedi, il n'y aura théoriquement (selon les spécialistes) que 4,30 m à la sortie du chenal. Or les monocoques Imoca du Vendée Globe, longs de 18,28 m, ont un tirant d'eau (profondeur de la quille) de 4,50 m.
Interpellé à plusieurs reprises sur cette question lors du dernier briefing des skippers vendredi matin, le directeur de course Denis Horeau a répondu qu'il allait aviser, n'excluant pas de retarder les départs du ponton où sont amarrés les 20 monocoques. De leur côté, la majorité des skippers a clairement indiqué qu'ils auraient préféré que le départ soit d'emblée retardé d'une demi-heure pour ne pas supporter cette angoisse supplémentaire, alors que la pression commence à monter à la veille du départ.
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