Adhérents et sympathisants de l’UDI se sont retrouvés ce dimanche à Landerneau pour leur université d’été régionale. Ils étaient accueillis par Michel Canevet Sénateur Maire UDI de Plonéour-Lanvern et président de la fédération du Finistère. Les sénateurs Joël Guerriau (44) et Françoise Gatel (35) étaient présents.
Les militants répartis en 5 ateliers ont réfléchi et fait des propositions pour étayer « le projet de l'UDI pour l'avenir du pays »
Jean-Christophe Lagarde a précisé que l’UDI souhaitait régionaliser les universités. « Dans les territoires s’imaginent des solutions différentes bien plus que dans les bureaux parisiens. »
La suite de l'essentiel des propos du président de l'UDI
« Nous sommes à sept mois d’une élection présidentielle, à neuf mois d’une élection législative, et à un an d’une élection sénatoriale. A la rentrée prochaine la quasi totalités des responsables politiques vont être renouvelés. Dans la situation difficile du pays, économiquement et socialement, dans la situation difficile d’une guerre qui nous est faite et dont on n’a pas encore pris la mesure, dans la situation difficile d’absence de cohésion nationale et territoriale, avec des rivalités et des fractures qui existent au sein des population, ces élections vont avoir un impact et une importance sans doute sans précédent. Elles se déroulent dans un contexte sans précédent avec une absence de leadership dans chaque camp qui prétend au pouvoir. Aujourd’hui il n’y a pas de leadership chez Les Républicains, on ne peut pas dire qu’il y a un leadership chez les socialistes quand l’on voit 5 anciens ministres de François Hollande se présenter contre lui. Cette absence de leadership fait une place excessive à l’extrême droite. On fait la part belle aux extrémistes de droite et de gauche, à Madame Le Pen et à Monsieur Mélanchon qui ne cessent d’expliquer que si ça va mal en France c’est de la faute des autres, de l’Europe, des étrangers, du monde, mais tous les autres vont mieux sauf nous. Ce n’est pas la faute des autres on a d’abord un problème franco-français. » Sur l’emploi, la sécurité, l ‘éducation nationale, le logement, l’Europe n’a pas son mot à dire, ce sont uniquement des sujets français. Le débat actuel est détourné et perverti par des postures qui peuvent conduire l’élection présidentielle à devenir une imposture. Expliquer que le problème numéro un c’est l’identité nationale est un mensonge. Le problème numéro un de la France c’est d’avoir 6 millions de chômeurs, c’est d’avoir un million de personnes qui n’ont pas de logement, c’est d’avoir 2100 milliards d’euros de dettes, c’est d’avoir des entreprises qui ont trop perdu en compétitivité par rapport à la concurrence des pays voisins, c’est d’avoir une éducation nationale qui sort 150 000 jeunes sans aucune capacité à s’intégrer dans la société, ça c’est le problème de la France ce n’est pas celui de l’identité nationale. Les ouvriers d’Alstom, qu’ils soient blancs, noirs ou magrébins, ils ne se lèvent pas le matin en se demandant si leurs ancêtres sont gaulois. Ils se lèvent le matin en se demandant s’ils vont pouvoir continuer à avoir un emploi. »
"L’UDI discute avec Alain Juppé, François Fillon, et Bruno Lemaire, « et nous aurons dans les semaines qui viennent une attitude beaucoup plus engagée. Nous discutons entre nous car je souhaite une décision collective et pas individuelle. Il ne faut pas que cette élection qui va désigner celui qui est notre partenaire naturel, devienne une imposture en allant sur un faux sujet et en évitant les vrais sujets. » Avec l’immigration, l’identité nationale et la jungle de Calais qui va se multipliée partout, tout ça est un mensonge et on ne peut pas construire une campagne présidentielle sur un mensonge. Les militants centristes iront voter car ils ne veulent pas que le débat continue de déraper. »
Pour l’élection présidentielle nous ne croyons pas dans le culte du parti unique, ni dans le culte du sauveur. En revanche nous croyons dans la nécessité d’une coalition. Ce n’est pas un bidouillage entre parti, c’est additionner des gens différents qui permettent de rassembler une majorité suffisamment large pour gouverner. On a besoin d’une recomposition politique et d’une coalition qui fasse travailler ensemble les gens. Le vrai problème n’est pas de savoir qui va décrocher la timbale élyséenne, mais comment on est capable de travailler avec Les Républicains, l’UDI et d’autres, et y compris des gens déçus par François Hollande. Je ne crois pas que l’on construira demain une majorité en tournant le dos aux déçus de François Hollande.
"Malheureusement les sondages donnent Marine Le Pen au deuxième tour, il faudra quelque soit le candidat face à Marine Le Pen au second tour se rassembler pour éviter la catastrophe morale, économique et sociale de l’éventuelle élection de Marine Le Pen à la tête de l’Etat. Le programme de Marine Le Pen c’est le programme de Georges Marchais dans les années 70".
"On est dans un parti ou l’on n’est pas seuls, on a 70 parlementaires de nombreux élus locaux, on a besoin de discuter ensemble de ce que nous devons faire. Au Sénat il y a un groupe avec 3 ou 4 sénateurs MODEM à l’assemblée nationale il n’en reste plus, je n’ai pas d’objection à ce qu’après les élections législatives puisse se construire une force centrale avec y compris des déçus de François Hollande.
François Bayrou ce n’est pas le centre j’ai été très étonné depuis la rentrée par l’attitude de François Bayrou vis à vis d’Emmanuel Macron. François Bayrou a fait profession pendant 15 ans d’expliquer que les gens de la droite, du centre et de la gauche puissent se parler. Peut-être a t il changé d’avis, sans même qu’on lui parle il est allé voter François Hollande, et pour une fois que quelqu’un qui vient de la gauche qui est prêt à discuter avec le centre, on a dit que l’on était prêt à dialoguer pour voir quels étaient les points de convergence et de divergence. Franchement la réaction de François est d’une violence, jamais il n’a parlé de monsieur Sarkozy ou madame Le Pen avec la violence et les insultes qu’il envoie à Monsieur Macron jamais. Pendant 15 ans il explique que les gens doivent se parler, le premier qui vient lui parler il lui claque la porte au nez. » Il reproche aussi les propos de François Bayrou « Je ne laisserai pas Emmanuel Macron faire une OPA sur le centre. Moi je réponds à François Bayrou la politique c’est pas du business on n’est pas en train de parler de part de marché. »
On se souvient de la cacophonie sur les investitures de l’UDI en 44 au début de l’été. Jean-Christophe Lagarde a tenu à préciser.
""La seule personne qui est habilité à communiquer en Loire-Atlantique sur les investitures est Joël Guerriau. Les investitures ont été confirmées en Loire-Atlantique sauf 2 circonscriptions dont nous n’avons pas encore délibéré. C’est Monsieur Guerriau qui a le mandat de porter la parole et personne d’autre. Il y aura une convention d’engagement entre les candidats et le parti. Il y aura sous quelques jours une autre commission d’investitures avec des auditions mardi. Ceci pour répondre aux interrogations sur les circonscriptions qui n’ont pas de candidats."
L’UDI a des candidats dans toutes les circonscriptions dans le Morbihan , les Côtes d’Armor, il manque une circonscription en Ile et Vilaine, Finistère il n’y a qu’une circonscription attribuée pour l’instant les autres dans les prochains jours.
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