Selon l’association Robin des Bois un remorquage à risques a lieu dans la manche.

Le remorqueur Rota Endurance, pavillon Iles Marshall, tracte l'Ocean Princess, une plateforme pétrolière, en vue de sa démolition à Aliaga en Turquie.

En 2018, le départ de l'Ocean Princess pour un chantier de démolition en Asie sur un transporteur de colis lourd chinois avait été stoppé par l'Agence de protection de l'environnement écossaise (Scottish Environment Protection Agency – Sepa). L'Agence avait également empêché le départ de deux autres plateformes ayant été exploitées par Diamond Offshore Drilling. Elle exigeait que le pays de destination ait toutes les capacités nécessaires pour démanteler les plateformes en toute sécurité pour les travailleurs et pour l'environnement.

Quatre ans plus tard, l'Ocean Princess a quitté le port d'Invergordon au nord de l'Ecosse en direction d'Aliaga où son arrivée était prévue le 8 novembre. Plusieurs experts ont exprimé leur inquiétude. Ils considèrent que le remorqueur manque de puissance et que les conditions météorologiques peuvent être défavorables notamment au large de la Bretagne et dans le golfe de Gascogne. Aujourd'hui, vers 2 heures du matin (heure française), le convoi qui était à une trentaine de kilomètres au nord-est de Barfleur a fait demi-tour. A 15 h, le convoi avance à vitesse réduite et sa trajectoire est hésitante. Il est pour le moment dans des eaux sous juridiction française.

Pour rappel, le porte-avion Sao Paulo, ex-Foch, a été refusé par les autorités turques alors qu'il avait déjà traversé l'Atlantique en remorque. Depuis son retour dans les eaux brésiliennes, il est en attente au large du port de Suape toujours en remorque de l'ALP Centre qui va bientôt être en panne de carburant.

https://robindesbois.org/le-porte-avions-sao-paulo-est-banni-au-bresil/


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