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Un gouvernement de boutiquiers

Nos ministres nous répètent à l'envi que les taxes sur les carburants sont un acte civique de protection de la planète. Outre le fait que le rôle du dioxyde de carbone (CO²) lié à l'activité humaine en matière de réchauffement est de plus en plus contesté, en dépit des efforts désespérés du GIEC pour nous en convaincre, une récente publication des données fournies par l'Union Française des Industries Pétrolières (UFIP) qui a publié le communiqué suivant :

Les taxes sur les carburants représentent une recette très importante du budget de l'Etat, qui tourne autour de 9 milliards d'euros par an. Or, depuis 2010, ces recettes baissent. Elles s'établissaient en septembre 2011 à 10,5 milliards d'euros. C'est donc une tendance baissière depuis plus de deux ans, avec une seule exception en septembre 2016 où elles étaient remontées à 11,5 milliards d'euros, probablement en raison de la chute des cours du pétrole brut qui incitait les gens à consommer davantage.

Dans cette histoire, Bercy réagit comme les « petits commerçants » qui, concurrencés par les grandes surfaces, voyaient leurs revenus dégringoler. Pour les maintenir, ils augmentaient leurs prix et donc leurs marges, ce qui avait pour effet de diminuer encore leurs ventes.

Le risque est de voir ce mouvement s'amplifier et c'est bien ce qui semble être prévu dès le début janvier prochain.

Auteur : JG | 25/11/2018 | 2 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 27 novembre 2018 à 16h54 par Lemere
Bonjour

Peut-on savoir qui est l'auteur de cet article, en effet on y parle d'un communiqué de l'UFIP. Mais les propos tenus dans la seconde partie de l'article sont plus d'ordre politiques.
Enfin de quel mouvement parlez vous dans la conclusion ? celui des gilets jaunes, ou la hausse des taxes, ou la baisse globale du revenu des taxes, malgré la hausse de ces dernières ?

Merci de vos réponses
#2 - Le 01 décembre 2018 à 12h20 par jean goychman
à Lemere Je ne vois pas beaucoup de politique la dedans. Il est un fait que la hausse des prix diminue les ventes. Cela s'appelle "l'élasticité" dès lors qu'il y a concurrence, les gens vont vers le "moins-disant" Dans le cas du carburant, s'il augmente, les gens roulent moins
2016 est le parfait exemple

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