Faut-il voir un lien de cause à effet avec la pollution des industries de la basse Loire (Saint-Nazaire – Donges) sous certains vents portants, ou l’épandage de pesticides dans l’environnement immédiat ? Depuis 2005, 25 enfants ont déclaré un cancer dans un rayon de 15 kilomètres autour de Sainte-Pazanne.

Sandrine Josso dénonce l’indifférence face à la recrudescence des cancers des enfants dans la région de Sainte-Pazanne et dévoile ses préconisations

Suite au décès d’un 7e enfant victime d’un cancer pédiatrique dans la région de Sainte-Pazanne, Sandrine Josso, nommée coprésidente du groupe d'étude cancers de l’Assemblée nationale pour remplacer la secrétaire d'état Nathalie Elimas et membre de l’INCA (Institut national du cancer), souhaite, dénoncer l’inertie des pouvoirs publics, apporter des solutions et tracer la voie d’une sortie de crise.

Sandrine Josso a, depuis deux ans, participé au comité de suivi du cluster des cancers dans la région et demandé l'ouverture d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale sur l'évaluation des politiques publiques de santé environnementale comportant notamment l’audition du collectif « Stop aux cancers de nos enfants », très impliqué sur cette thématique.

Sandrine Josso demande à ce que les données de santé publique puissent être croisées avec les données environnementales et de biodiversité, afin que soient étudiés les effets cocktails des substances issues de l’épandages des pesticides, des perturbateurs endocriniens, du radon, des boues d’épandages et de la pollution par hydrocarbures.

Sandrine Josso demande également l’accompagnement des agriculteurs, viticulteurs et maraichers pour diminuer la quantité de pesticide épandue sur le territoire de Sainte-Pazanne.

Sandrine Josso demande enfin l’obligation pour le registre départemental des cancers de Loire-Atlantique de mettre à jour et de publier en données ouvertes le nombre de cancers pédiatriques et de cancers adultes par commune, afin que chacun puisse s’informer librement en la matière.

" Il nécessaire de passer d’un principe de précaution à un principe de prévention, une démarche que n’ont pas intégré, à l’heure actuelle, les autorités compétentes. Cette injustice est insoutenable, des enfants décèdent presque dans l’indifférence dans un périmètre localisé."

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