Bruno Le Maire a été accueilli par Gatien Meunier et Jean-François Pinte. Des élus locaux avaient fait le chemin, ainsi Laurence Garnier « qui s'est battue, comme un beau diable » et qui « gagnera la prochaine fois ». D'autres étaient excusés : des maires retenus à Paris pour Congrès des maires ou le député Christophe Priou et le sénateur-maire André Trillard. Le candidat a tenu sa réunion dans le public, laissant ses amis seuls au bureau, perchés sur l'estrade. En apparence décontracté mais très concentré, il utilise un langage clair et direct : des mots simples, des exemples concrets et entre ses thèmes forts offre des récréations à son public en tapant sur la gauche ou sur le FN. Ces petites facilités font toujours leur effet sur un public acquis d'avance, mais le candidat n'en abuse pas.
Le candidat rappelle sans complaisance que la droite « a tout raté, ou presque » . « Il aurait fallu nous y remettre de suite après 2012», « le scandale financier Bygmalion », « on a volé l'argent des militants ». Il s'engage à faire « toute la transparence » sur l'affaire. « Nous ne serons pas crédibles aux yeux des Français sinon », «que voulez-vous faire avec 70 millions de dettes ? ». Il ne veut plus des « quatre millions d'amende » faute d'appliquer la parité.
Bruno Le Maire informe qu'il a visité « presque toutes les fédérations (95) », qu'il refuse les « quolibets et les sifflets » (allusion à Bordeaux) et se présente comme celui qui « peut travailler avec tout le monde » et vante ses amitiés avec des soutiens connus de Nicolas Sarkozy. « je respecte et j'apaise ». Il ne veut pas de la « guerre des chefs ».
Bruno Le Maire prend des engagements : « le rôle du président de l'UMP c'est de faire tourner la boutique » et « de rendre la paroles aux militants ». Il leur rend hommage pour leur engagement.
Une adhésion « le 1er janvier, c'est un contact une carte envoyée sans délais « pas en août » et surtout pas d' élus qui veulent l'étiquette UMP et ne payent pas leurs cotisations. Ceux-là seront dénoncés et leur noms publiés comme « dans les clubs sportifs ». Il n'est pas favorable à changer le nom du parti en cas d'élection.
Si François Pinte souligna un « défi » « un travail extraordinaire » et « l'union avec l'UDI ». Bruno Le Maire précisa plus tard que « l' union n'est pas fusion qui mène à la confusion », soulignant par exemple les différences sur l'Europe.
Plus de commission nationale d'investiture avec Bruno Le Maire, pour éviter les « je te donne tu me donnes, et autre tripatouilleries politiques ».
Il évoque le cas MoDem : « et que ferons-nous de François Bayrou ? « je le laisse à la gauche ! » et il martèlera : « parce que la droite et la gauche ce n'est pas la même chose, sinon c'est Marine Le Pen qui aura gagné avec l'UMPS ».
La place de l’État : « nous n'avons pas assez d’État et trop de bureaucratie ».
L'immigration : « oui à l'asile pour les Chrétiens d'Irak qui sont menacés », « non pour Léornarda ».
La justice : les délinquants « derrière les barreaux»,
L'entreprise : liberté totale pour les entreprises « elles créeront des emplois », un code du travail simplifié, la TVA sociale, « je regrette qu'on l'ait abandonné », « arrêtons d'opposer salariés et patrons, de soupçonner les entreprises ». « redonnons la capacité agricole et faisons discuter ensemble les producteurs, l'agro-alimentaire et les distributeurs »
L'éducation : au primaire il faut « apprendre à lire, écrire et compter et rien d'autre », « plus collège unique, parce qu'il n'y pas d'intelligence unique, et développer la voie de l'apprentissage », il veut revenir à un ministère de « l'instruction publique » parce que « l'éducation, c'est le rôle des parents ».
Si la salle était toute acquise et que les applaudissent fusaient à chaque pause, le sujet de la livraison des Mistral a jeté plus qu'un froid, il a fait se lever une forte houle dans la salle.
« Si nous avions été fermes depuis le début nous ne serions pas dans cette situation, Poutine est agressif, et nous allons tout perdre parce que, pour finir, nous allons les livrer ». Et devant la réprobation des auditeurs « je maintiens que Poutine est une menace, je ne suis pas là pour vous faire plaisir, si vous n'êtes pas d'accord vous ne voterez pas pour moi ». Il tient le cap. Pour lui les militants « ne sont pas des clients », il reprend le contrôle de la salle et s'offre le luxe de l'allusion au dérapage de son rival concernant l'abrogation de la loi Taubira.
Notre-Dame-des-Landes : « la violence n'a pas sa place et vous avez droit à un aéroport:
La réforme des régions : « ni faite, ni à faire, pas de concertation» , il évite le sujet de la Bretagne.
La place des communes : « les maires doivent être en première place pour l'organisation de l'UMP ».
La Santé : opposé à la gratuité totale, favorable aux médicaments vendus « à la pilule et pas à la boite ».
La dépendance : « faire plus pour les plus fragiles, cela demande des économies et les vraies économies c'est le courage de les faire ».
Les retraites : « nous n'avons pas été assez loin, tout à plat, un seul régime, aligner le public sur le privé, supprimer les régimes spéciaux.».
La déréglementation de certaines professions : « cela ne créera pas d'emplois». Il souligne l'incohérence pour les notaires, alors que les frais de mutation on été augmentés (ils vont à l’État
Les primaires : Bruno Le Maire veut « organiser la compétition » avec des primaires « ouvertes, transparentes, irréprochables » pour « six ou sept candidats de la droite et du centre », c'est un « pare-feu » . Pour quels électeurs ? « Pour des sympathisants, qui adhéreront à une charte de valeurs, peut-être avec une participation financière ». Un militant de longue date s'en inquiète, avouant « avoir été voté aux primaires socialistes pour Martine Aubry » et craignant « la réciprocité ».
Et après ? S'il n'est pas élu, il ne prendra pas de fonctions à l 'UMP, mais « il est confiant ». et fait mine de s'amuser « dommage que la campagne ne dure pas trois mois de plus » puisque ses sondages s'améliorent au fil du temps. Il compte bien « aller au second tour, car il y aura un second tour ! ».
A la sortie les commentaires allaient bon train « pourtant j'étais pour Sarkozy, mais là… réfléchissait tout haut une dame avec son amie qui répondit, Sarkozy il ne pense qu'à lui », « il veut l'UMP pour lui, pour gagner la présidence», « lui (Bruno Le Maire, il paraît sincère, mais aura-t-il les moyens de faire ce qu'il dit, il a du courage, t'as vu pour les Mistral, il n' a pas reculé, mais je ne suis pas d'accord », et de faire le rapprochement avec Nicolas Sarkozy et l'abrogation de la loi Taubira. « Et puis il parle un peu comme Juppé, pour après c'est peut-être mieux si c'est lui », « les primaires avec Sarkozy, je n'ai pas confiance mais ouvrir à n'importe qui..remarque à gauche il l'ont bien fait... ». Ont-ils été convaincus pas le discours ? « Tu crois, toi qu'il y aura un second tour ? »
Si David Douillet, certes pas candidat n'avait pas eu beaucoup de succès à 1 0 km de là (à Guérande) il y a quelques semaines c'est carton plein pour le challenger de l'ex-président de la république.
Gatien Meunier a clamé haut et fort que « tous les candidats ont été traités de la même manière et que la fédération a été exemplaire : même traitement même nombre de relances », c'est maintenant que les militants pourront se faire une opinion sur la méthode.
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