La tâche de Gatien Meunier ne s'annonce pas facile vu les nombreuses difficultés et rivalités de personnes qui minent l'UMP en Loire-Atlantique. Néanmoins l’homme de consensus ira à la rencontre des militants dans les 10 circonscriptions pour tenter de faire passer un message de rassemblement et d’union. « J’aurais aimé redevenir un militant de base mais j’ai accepté cette dernière mission parce qu’elle est provisoire. » « Mon rôle va être de fédérer et de faire oublier les rancœurs personnelles et les contentieux, on doit rester digne dans l’adversité. »
Dans un communiqué Gatien Meunier remercie Philippe Boënnec « qui a toujours défendu pendant huit années les valeurs de la droite et du centre. »
Le nouveau secrétaire départemental rappelle qu’il n’est pas bon de se couper de la base des militants et qu’il faut relayer la parole des adhérents et sympathisants. Il dit ne pas être opposé aux primaires internes pour désigner les candidats aux prochaines élections municipales. Il souhaite préparer l’élection du président départemental dans les meilleures conditions « il nous faut un leader qui se fasse respecter des militants ».
Gatien Meunier regrette que le mouvement n’ait pas su évoquer les vrais dossiers pendant la campagne de Sarkozy et « a laissé aux autres le soin de se les approprier. »
Il rappelle que l’UMP n’est inféodée à aucun parti, du centre ou de l’extrême droite. « Nous avons des valeurs communes avec les partis centristes et devons toutefois assumer de porter nos différences. »
Quand on lui parle rapidement des prochaines élections municipales sur la 7e et la 8e circonscriptions il est convaincu qu’après deux ans de François Hollande « le PS va s’essouffler. En 2014 viendra l’heure des comptes »
« Si nous allons aux municipales en ordre de marche avec nos alliés nous pouvons gagner La Turballe, Herbignac. Nous pouvons faire un résultat à Saint-Nazaire si on sait se mettre d’accord avec le centre. » confie Gatien Meunier.
Par contre le nouveau secrétaire départemental ne dit pas comment l’UMP va s’y prendre pour garder les communes où la gauche a fortement progressé comme Saint-Gildas ou Pontchâteau.
Enfin il estime que le mouvement doit faire plus de place aux jeunes. « Si je dois me représenter aux prochaines élections cantonales j’irai comme suppléant en mettant un jeune à ma place. »
L’UMP 44 saura-t-elle analyser ses erreurs passées et repenser la politique autrement ? En tout cas les bonnes volontés ne manquent pas.
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