Les flux maritimes, qui représentent 29,8 millions de tonnes, décroissent de 2,7 %, le fléchissement national étant d'environ 4 % . Cette baisse moyenne, conséquence directe d'une conjoncture économique internationale difficile, cache des évolutions contrastées, tant entre les importations (- 4,5 %) et les exportations (+ 1,7 %) qu'au sein des différentes familles de trafics.
Les flux énergétiques sont en baisse de 0,6 %. La progression du pétrole brut (+ 8 %), des hydrocarbures raffinés (+ 8 %) et du charbon (+ 21 %) a compensé pour partie le recul du gaz naturel liquéfié (- 43 %). La raffinerie de Donges a connu une activité importante, avec des importations de plus de 9 millions de tonnes (Mt) de pétrole brut. La centrale électrique de Cordemais a été fortement sollicitée, les approvisionnements en charbon étant supérieurs à 2 Mt. En raison, notamment, d'une forte demande asiatique, le trafic de gaz naturel a pratiquement chuté de moitié, à 2,2 Mt. Il s'agit là d'une deuxième année consécutive de forte baisse. A titre de comparaison, le trafic annuel moyen du terminal s'élevait à 5,5 Mt sur la période 2000-2010.
Les flux non énergétiques sont en baisse de 6,8 %. Là encore, les évolutions sont disparates. Les importations d'aliments du bétail progressent de 1 %, portés par une récolte abondante du soja au Brésil et, à un niveau moindre, par le développement des tourteaux de tournesol. Les exportations de céréales accusent une baisse de 43 %, le dernier semestre 2012 étant caractérisé par une forte tension sur les marchés internationaux. Compte tenu de l'érosion de la demande agricole, le trafic d'engrais baisse de 3 %. Les exportations de ferrailles, principalement destinées aux aciéries d'Espagne et du Maghreb, progressent de 5 %, les centres de recyclage de Montoir-de-Bretagne et de Nantes-Cheviré montant progressivement en puissance.
Porté par les importations (+ 11 %), le trafic conteneurisé 2012 s'élève à 184 000 EVP, soit une progression globale de 3 % par rapport à l'an passé. Ce résultat est lié au développement de l'offre de services maritimes ainsi qu'au dynamisme des entreprises de l'hinterland, le trafic conteneurisé étant, à l'échelle mondiale, l'un des plus impactés par la conjoncture économique.
Après avoir doublé en 2011, l'activité du terminal roulier s'est maintenue à un niveau global important. L’économie difficile de la péninsule ibérique et la contraction du marché automobile français ont néanmoins entraîné une baisse de 7 % du trafic, la ligne historique entre Montoir-de-Bretagne et Vigo ayant été impactée par la réduction des flux industriels. Les trafics de véhicules neufs et les flux de passagers de l'autoroute de la mer entre Montoir-de-Bretagne et Gijón ont globalement progressé dans une conjoncture difficile.
Source : communiqué du Grand Port Maritime
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