4 jours 11 heures 10 minutes 23 secondes c’est le nouveau record de l’Atlantique Nord en solitaire qui avait été battu 3 jours plus tôt par Francis Joyon de retour de New YorK. On soulignera le côté exceptionnel de ce record, traverser l’atlantique en moins de 5 jours !
« Ce record a une saveur particulière, il est très important dans mon histoire personnelle.
Parce j’ai commencé ici même, à La Trinité, comme préparateur dans l’équipe de Laurent Bourgnon, lorsqu’il comptait justement s’attaquer au record de l’Atlantique. Et pour moi, de penser que lorsque Laurent s’y est attaqué, il a réussi l’exploit incroyable de l’améliorer largement, et moi aujourd’hui, je mets 4 jours et 11 heures, c’est incroyable… Je suis très ému d’avoir réussi à passer cette barre, avec ce record-là, qui a été le premier que j’ai tenté, lorsque j’ai décidé de me lancer à la chasse aux meilleurs chronos océaniques. » Explique Thomas Coville à son arrivée.
Je me sens super fort dans ma tête
« J’étais à New York, cette ville complètement folle. Jean-Luc m’appelle, me parle d’une fenêtre qui s’ouvre, assez incertaine quand même. Mais c’est là que je sens un élan : parce que l’intuition est plus forte que les calculs et les raisonnements. Or je n’ai aucun doute, je me sens super fort dans ma tête. Bien sûr, en Atlantique Nord, rien ne se passe jamais comme prévu. Pourtant, on a battu ce record ! J’ai fait confiance à ma sensibilité et ça a payé. »
Un record tout en puissance et très différent d’un record autour du monde
« Quand tu t’attaques au record autour du monde en solo, tu essayes d’en garder toujours sous la pédale, parce que tu ne sais jamais de quoi demain sera fait, parce que ça dure plus d’un mois et demi. Alors que dans un record de l’Atlantique, tu ne te préoccupes pas de demain, juste de l’instant présent : tu n’as pas d’autre solution que de tout donner d’emblée. C’est un effort, une tension que tu ne relâches jamais. J’ai dû dormir quatre ou cinq heures en tout. Je restais debout, au risque de littéralement tomber de fatigue, mais je préférais garder la main sur l’écoute et le chariot de grand-voile, pour régler et choquer en cas de besoin. J’étais à fond tout le temps. Je n’ai pris un ris qu’à deux reprises. J’ai empanné plusieurs fois pour monter au nord et échapper à l’anticyclone. La trajectoire m’imposait de descendre dans le vent tout en puissance, en restant très proche du vent arrière. Cela voulait dire à fond, avec toute la toile, soit plus de 700 m2 au dessus de ma tête, même par 35 nœuds de vent (force 8), tout en puissance. Je n’ai jamais fait ça. Sous l’Irlande, on était plus près du vent, du coup, ça allait très très vite, avec la coque centrale totalement hors de l’eau, à près de six mètres en l’air… »
Partenaire de Thomas Coville depuis 1999, la direction de SODEBO et les 2100 collaborateurs sont heureux de partager cette nouvelle et éblouissante victoire sur ce magnifique trimaran qui porte avec fierté les couleurs de l’entreprise.
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