En raison de la saisine du Conseil constitutionnel par 61 députés quant à la loi Molac pour la protection et la promotion des langues régionales, Sandrine Josso députée de Loire-Atlantique réaffirme son soutien à l’enseignement des langues régionales et sa confiance dans la sagesse du Conseil constitutionnel.

Sandrine JOSSO députée de Loire-Atlantique

Dans sa décision du 9 mai 1991, le haut-conseil avait déclaré conforme à la constitution leur enseignement dès lors « qu'il ne revêt pas un caractère obligatoire ; qu'il n'a pas davantage pour objet de soustraire les élèves scolarisés […] aux droits et obligations applicables à l'ensemble des usagers des établissements qui assurent le service public de l'enseignement ».

L’apprentissage par immersion n’est pas incompatible avec les valeurs de la République et la France, dont la Bretagne se flatte de faire partie, est riche de la diversité de ses provinces, diversité bâtie pierre par pierre, au fil des siècles.

En outre, la compréhension des langues régionales dès le plus jeune âge favorise la plasticité du cerveau de l’enfant et son aptitude à l’acquisition des langues étrangères. Une étude de 2012 précisait d'ailleurs que les lycéens des écoles Diwan se tournaient davantage vers des cursus de langues (22%, contre 8% en moyenne) et se rendaient trois fois plus à l'étranger, pour leurs études ou pour le travail (12%, contre 4%).

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