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Saint-Nazaire, ville portuaire

La Conférence des Villes de l’Arc Atlantique, dont est membre Saint-Nazaire, s’est réunie lundi dans les locaux de la CARENE. Les membres présents ont évoqué les points forts et les faiblesses de la zone Atlantique.

Lundi, la CARENE a piloté un groupe de travail de Conférence des Villes de l’Arc Atlantique (CVAA) nommé « Villes portuaires » qui étudie l’influence des ports sur le développement urbain. La CVAA a été fondée il y a maintenant dix ans pour créer des synergies entre les cinq pays de l’arc Atlantique (Irlande, Royaume-Uni, France, Espagne et Portugal) et améliorer leur attractivité. Le CVAA est composé de 25 membres, soit 100 entités locales et 7 millions d’habitants. « La commission est un moment important car nous travaillons sur les relations des villes et des ports dans le cadre du développement urbain. L’Arc Atlantique est souvent considéré comme la périphérie de l’Europe. Nous pensons avoir un rôle différent de celui qu’on veut nous donner, la ligne Montoir-Gijon a bien marché et nous a permis de nous rendre compte d’une forte attente au niveau touristique », commence Éric Provost.
Après deux ans de négociations, le CVAA peut présenter un résultat concret : une documentation sur une stratégie spécifique à l’arc Atlantique qui va être présenté dans quelques semaines au Parlement européen. Cette stratégie s’est construite autour des énergies renouvelables, de l’emploi bleu… Bref de sujets communs aux cinq pays. Un Forum de l’Atlantique se déroulera courant 2012 où tous les acteurs de l’arc pourront donner leur avis sur cette stratégie. Pour Tamara Guirao-Espineira, coordinatrice CVAA, « ce qui lie les pays de l’Arc Atlantique, c’est leur dimension maritime (même pour des villes comme Rennes, pas forcément proches de la mer) et leur patrimoine culturel commun (Celte entre la France et le Royaume Uni et la route de Saint-Jacques de Compostelle entre la France et l’Espagne) ».

Points communs et spécificités

Avec des représentants anglais et espagnols, la CARENE et le CVAA ont échangé sur la problématique des agglomérations portuaires et de leur relation avec leur port, étudié l’influence des autoroutes de la mer pour le tourisme … Le groupe de travail permet d’identifier les points communs et les spécificités de chacun. Avec la crise (qui ne devrait pas s’arrêter avant 2014/2015), les difficultés ne font que s’accentuer : « La stratégie européenne est de favoriser le développement supranational en ne finançant plus que des projets avec au minimum trois pays et trois moyens de transports », précise Humberto Moyano, directeur de l’autorité portuaire de Gijón. Le CVAA ne se laisse pas démonter et va mener des projets plus complexes.
En 2015, « un nouvel espoir » se fait pressentir pour la zone Atlantique : la mise en place de la directive européenne 2005/33/CE. Elle impose la diminution de la teneur en souffre du fioul utilisé par les bateaux (inférieur à 1 %) dans plusieurs zones de l’Union Européenne comme la Mer du Nord et la mer Baltique. « Ça va coûter très cher car les armateurs vont devoir changer leurs navires ou les rénover. Le fuel en lui-même va aussi être plus onéreux. Or l’arc Atlantique est hors de cette zone et devrait pouvoir en profiter », explique Catherine Smith, concluant la journée.

Auteur : AP | 08/11/2011 | 0 commentaire
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