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Saint-Jouan-des-Guérets Saint-Malo : Cora se moque du droit et de deux salariés licenciés pour faute grave

Le magasin Cora de Saint-Jouan des Guerets à l’entrée de Saint-Malo vient de licencier pour faute grave, deux employés qui avaient refusé de travailler le dimanche. Cora ouvre le dimanche depuis mars 2018. La direction a voulu imposer le travail du dimanche aux salariés au lieu de faire appel au volontariat.
Cora Saint-Jouan-des-Guérets
Cora Saint-Jouan-des-Guérets

L’employée explique sur l’antenne d’Europe 1 la méthode de la direction : « Le dimanche, c'est obligatoire, c'est comme ça. J'ai dit : « Moi, je ne veux pas. » "Il [le directeur, NDLR] dit que c'est la loi Macron et que, vu la conjoncture actuelle, c'est son gagne-pain.  C'était ça ou on prenait la porte directement." 

Devant le refus des deux salariés de travailler le dimanche, la direction a entamé une procédure de licenciement pour faute grave. Les employés qui font déjà beaucoup d’heures se fondent sur le fait que le travail le dimanche n’est pas prévu dans leur contrat de travail. L’employée de Cora, travaille à plusieurs postes depuis 18 ans.

La CFTC qui va saisir le conseil des prud’hommes souligne « Tu viens ou on te vire » : voilà le mot d'ordre du groupe Cora concernant le travail dominical, selon Cyrille Lechevestrier, délégué syndical CFTC et employé du supermarché Cora de Rennes. « Il n'y a pas de concertation, pas de volontariat, dans tous les Cora, c'est le même discours, tu acceptes de travailler le dimanche, ou c'est la porte. » Et d’ajouter « Nous étions déjà en contact, car elle refusait depuis un moment de travailler les dimanches. Mais ça s'est passé du jour au lendemain, elle n'a pas eu d'avertissement, rien.»  Le délégué syndical confirme également qu'un autre employé du magasin de Saint-Malo a été licencié pour les mêmes raisons, après huit ans chez Cora.

Selon Michel Aphatie toujours sur Europe 1, « Pénicaud se planque »

Jean-Michel Aphatie s'interroge : « La ministre du travail, ne pourrait-elle pas se manifester ? » « Elle se planque. Il faut dire les choses comme elles sont. Quand quelque chose d’aussi important est bafoué, la politique doit parler. »

Seuls les salariés volontaires ayant donné leur accord par écrit peuvent travailler le dimanche, lit-on sur le site du ministère de l’Intérieur. Le refus de travailler le dimanche ne constitue pas un motif de licenciement, lit-on encore.

« On s’étonne qu’il y ait des gilets jaunes ? Muriel Pénicaud n’a qu’à se taire, il y en aura encore un peu plus. J’espère qu’elle va prendre la parole là-dessus pour dire que ce qu’à fait la direction de Cora à Saint-Malo est inacceptable, injuste et insupportable. Il faut que se soit rectifié tout de suite. » Conclu l’éditorialiste Jean-Michel Aphatie.

Auteur : NG | 22/05/2019 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 23 mai 2019 à 09h35 par Marcel Jan, Saint Malo
Bonne idée monsieur Apathie les gilets jaunes de Saint-Malo devraient s'installer samedi sur le rond point de St Jouan. En core un patron qui veut faire du profit sur le seul dos des salariés, au lieu d'embaucher pour subvenir aux besoins d'ouverture le dimanche.

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