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Reconnaissance nationale pour la CARENE

La CARENE a reçu une Reconnaissance nationale pour son Agenda 21. Il regroupe des pratiques déjà mises en place comme HélYce, la station des Écossiernes ou encore le parc d’activités Brais-Pédras.
Ecossiernes
Ecossiernes

Alors qu’on entend peu parler de l’Agenda 21 de la CARENE, celui-ci vient d’être récompensé par la Reconnaissance nationale attribuée par le ministère de l’écologie et du développement durable. Adopté en mars 2011, le travail de l’Agenda 21 a été facilité par « des démarches qui existaient déjà. Ça a facilité la démarche et le dossier avec la présentation d’initiatives fortes comme les stations d’épuration, HélYce ou encore la politique sur l’habitat », commence Christian Saulnier, vice-président en charge de la politique de l'habitat et de la ville. La démarche existait donc depuis 2001. La CARENE avait même répondu (et été primée) à trois appels à projets de l’État en 2008 : l’écoquartier de Certé, hélYce et l’ÉcoMétropole Nantes-Saint-Nazaire.
La Reconnaissance obtenue par la CARENE fait partie de la 6e session de l’appel à reconnaissance des projets territoriaux de développement durable et Agenda 21 locaux lancés par le ministère. La durée de cette reconnaissance est seulement de trois ans. « Ce n’est pas quelque chose d’acquis et nous faisons un travail d’évaluation régulier. Nous n’allons d’ailleurs pas tarder à entrer dans l’Agenda 21 deuxième génération », ajoute Éric Provost, conseiller communautaire dans la commission aménagement de l’espace. Le nouvel Agenda 21 va intégrer l’actuel et les schémas associés que sont le plan climat énergie territorial ou encore le schéma de prévention des déchets. Il est prévu pour le 4e trimestre 2013. Le label va aussi permettre à la CARENE de promouvoir ses projets en lien avec l’Agenda 21 auprès des institutions et organismes partenaires.

Le parc d’activités Brais-Pédras

S’étalant sur 150 hectares (sur les 215 hectares totaux), il regroupe 160 entreprises dont 2 700 salariés. En 2013, 12 nouveaux hectares vont être aménagés soit la venue d’une cinquantaine d’entreprises. Le mandataire, Sonadev, propose une charte d’objectifs partagés qui fédère les quatorze acteurs (entreprises, riverains, agriculteurs) de la zone. Parmi les actions menées sont :
Une plateforme de covoiturage à l’entrée de la zone (du côté de la quatre voies).
Des bassins et des fossés sont créés pour une infiltration naturelle des eaux pluviales. Les bassins sont aussi équipés de séparateurs d’hydrocarbures, un équipement anti-pollution.
Les rues ont été requalifiées avec des places de parking en plus et des arbres plantés.
Les travaux d’entretien des espaces verts ont été mis en cohérence.
Des merlons paysagers de 2,5 à 4 mètres ont été aménagés pour faire tampon entre la zone et les habitations.
Un cahier des charges très spécifique est à respecter pour toute implantation.
Des villages d’entreprises ont aussi été créés, regroupant des entreprises pour rationaliser le foncier et diminuer leurs coûts de fonctionnement.
Des aubettes ont été installées et les plans des lignes de bus vont être bientôt distribués.
La seule zone humide du parc d’activité et une quinzaine de mares vont être gardées et réhabilitées.
Un second rond-point va être réalisé au niveau de la quatre voies, pour faciliter l’arrivée de Guérande.

La station des Écossiernes

Récemment mise en service, la nouvelle station d’épuration est indétectable au nez. Elle traite les eaux usées de l’ouest de l’agglomération avec une capacité de 102 000 équivalents habitants alors que l’ancienne à Sautron n’avait une capacité que de 45 000 équivalents habitants. Encore en phase de tests, elle ne fonctionne qu’à 50 %. Bientôt terminée, cette phase laissera la place à une mise en observation qui va durer jusqu’à l’été.
L’équipement se veut exemplaire en matière de préservation de l’environnement et de ses ressources. Comment ça marche ? Les eaux usées sont mises dans deux grandes cuves où des bactéries vont chercher la pollution et la transforment en boue. La boue est gardée et l’eau est transférée dans d’autres cuves où elle est désinfectée avec des lampes UV avant d’être rejetée dans la mer. La boue gardée est épaissie sur un tambour filtrant et des ultrasons sont envoyés pour stresser les bactéries. Cette technique est très innovante puisqu’il s’agit de la deuxième installation en France à l’utiliser.
La boue passe ensuite 20 à 25 jours dans un bâtiment fermé, un digesteur, où la matière organique se sépare en deux composants : de l’eau (renvoyée dans la filière eau) et du gaz (réutilisé pour les turbines qui fournissent électricité et chauffage). Le reste de boue est mis dans une centrifugeuse qui assèche la boue. L’eau rejoint la filière eau et la boue sèche (30 % plus dense qu’à Sautron) est destinée à être compostée.

Auteur : AP | 06/04/2012 | 0 commentaire
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