Dans son roman 1984 Georges Orwell décrivait un régime totalitaire où l'histoire était perpétuellement réécrite pour correspondre à la politique du moment. Le sens même de la langue et de ses mots étaient travestis dans la « novlangue ». Nous y sommes aujourd'hui en France lorsque, à l'occasion d'un projet d'union conjugale entre personnes du même sexe, le gouvernement envisage de modifier le sens ou l'usage des mots par la loi. Pour ne plus utiliser les mots père et mère, réflecteurs d'une réalité biologique, on utilisera le mot « parents » dans les actes d'état civil.
Effort aussi malsain, et mensonger, qu'inutile, car selon la VIIIe édition du dictionnaire de l'Académie française, « parents se dit au pluriel de ceux auxquels on doit la vie, du père et de la mère, puis de ceux dont on descend, de ceux de la même famille que quelqu'un par le sang et enfin par extension de ceux qui sont simplement alliés ». Sauf dans ce dernier cas, le mot parent renvoie bien à la situation naturelle de conception. Donc la réforme des dénominations de l'état civil est vaine puisque les parents d'un enfant sont ses père et mère.
Cette réforme envisagée est d'ailleurs contradictoire avec les combats pour la reconnaissance du droit des enfants adoptés à connaître leurs parents biologiques dont certains, souvent les mêmes, ont fait aussi une liberté, au détriment d'une liberté des adultes oppressés par certaines situations !
« Mariage pour tous » est un slogan mensonger présenté par la presse comme une nouvelle liberté. Depuis toujours, le mariage est ouvert à tous, mais à deux conditions : ne pas être déjà lié et épouser quelqu'un du sexe opposé. Il y a d'ailleurs déjà plein d'homosexuels mariés avec quelqu'un du sexe opposé !
Le mariage est une institution du droit civil bien antérieur chez nous aux religions monothéistes puisqu’issu du droit romain. Il vise la constitution de la plus petite cellule juridique, économique, etc. de la société entre un homme et une femme pour assurer la mise au monde et l'éducation d'enfants venus naturellement aux époux, ou adoptés. Car pour baiser, cohabiter, on n'a pas besoin de tant de discours.
Que l'on permette à des personnes du même sexe de créer entre eux des liens analogues, pourquoi pas ? Mais pas avec le mot qui désigne l'union d'un homme et d'une femme. L'utilisation d'une expression basée sur le mot conjugal aurait le mérite, si l'on tient à donner un régime légal aux liens stables entre homos, à rappeler, qu'il s'agit du joug d'obligations réciproques dont certaines (de secours par exemple) ne sont pas effacées par le divorce ou la rupture de la vie commune. Joug parfaitement compris de beaucoup aujourd'hui, jusqu’à l'actuel président de la république, qui préfère l’éviter entre homme et femme lui substituant l'union libre qui n'engage guère qu'à nourrir les enfants reconnus.
Accordons aux homosexuels le droit de se soumettre au joug d'obligations légales analogues à celles du mariage mais réservons ce mot à son usage constant et conservons celui de père et mère à l'homme et à la femme qui le sont, y inclus par adoption.
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