Ici, en Bretagne, à la pointe Finistère, nous savons nous unir, pour des causes qui dépassent les clivages habituels ou les étiquettes. Nous savons, qu’unis et solidaires, nous sommes plus forts.
Votre présence massive démontre que la cause que nous défendons est juste. Oui défendre plus de 4000 emplois directs et indirects en Bretagne, c’est un combat juste
Oui ici sur Brest, nous n’avons pas oublié l’impact que la crise de l’Arsenal dans les années 90.
Nous demandons à vivre, travailler, nous développer, à innover dans nos régions. Nous demandons que le Crédit Mutuel Arkéa puisse continuer à financer, à soutenir l'économie régionale comme nous le faisons depuis toujours. Il faut que nos gouvernants parisiens le comprennent.
• Qui a le droit de dicter aux bretons et aux territoires leur avenir, leurs ambitions ?
Personne
• Qui a le droit de prendre le contrôle d’une entreprise inscrite au patrimoine breton ?
Personne
• Qui peut tirer un trait sur l'un des poumons de l'économie régionale, en pleine santé financière ?
Personne
Si on fait du REUZ aujourd’hui, c’est pour que le gouvernement réalise l’ABSURDITE ECONOMIQUE du projet de réforme de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel.
Elle est absurde parce que le Crédit Mutuel Arkéa est solide financièrement, en plein développement et à la pointe de l’innovation digitale.
Elle est absurde parce qu’il n’est pas nécessaire de faire partir les décisions de paris pour Réussir, pour innover, la Bretagne l’a déjà prouvé et ne demande qu’à continuer dans cette voie !
• Est-ce que la France et la Bretagne peuvent se permettre de perdre 4000 emplois ?
La réponse est non.
• Est-ce que la Bretagne peut se permettre de perdre une banque qui décide localement de financer ou d’investir auprès des acteurs des territoires ?
La réponse est non.
• Est-ce qu’un centre de décision basé à Paris ou Strasbourg fera appel à des sous-traitants bretons ?
La réponse est non.
C’est pourquoi nous demandons à Manuel VALLS, de suspendre cette réforme et de nous permettre de continuer à vivre et à nous développer en toute autonomie comme aujourd’hui.
Nous sommes VENT DEBOUT, un vent venu de l'ouest, qui va faire gronder un tonnerre de Brest... jusqu'à Paris, jusqu'à Francfort même !
Nous sommes et resterons VENT DEBOUT tant que nous n'aurons pas l'assurance et les garanties de rester autonomes pour défendre l'emploi sur nos territoires et ici sur BREST !
Un très, très grand merci à vous toutes et à vous tous qui vous êtes déplacés, parfois de très loin, de Bordeaux, de Clermont-Ferrand, Paris et Nantes, mais aussi d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan, des Côtes d’Armor et bien entendu de l’ensemble Finistère.
Nous sommes très heureux ce dimanche après-midi de nous retrouver aux côtés de nos collaborateurs des réseaux, du siège et de nos filiales rassemblés autour des collectifs Vent debout.
Je voudrais remercier les responsables politiques, économiques, culturels et sportifs, mais aussi nos sociétaires et clients ainsi que tous les sympathisants qui croient en leur région. Et vous êtes nombreux. Ces bonnets et cette mer de drapeaux en témoignent.
Ce bel élan de solidarité qui nous réunit aujourd’hui démontre une nouvelle fois que les forces vives de la Bretagne et bien au-delà savent se retrouver lorsqu’il s’agit de défendre des causes justes.
Je voudrais à cet instant que nous ayons une pensée pour les secteurs d’activité qui souffrent, et particulièrement pour nos amis agriculteurs qui vivent une crise sans précédent. Je sais que certains sont présents. Nous devons être de tout cœur avec eux et les soutenir.
• Que refusons-nous ?
La centralisation et la perte d’autonomie du Crédit Mutuel Arkéa. Pourquoi détruire ce qui fait la force de notre établissement coopératif et mutualiste qui, après avoir pris sa source à quelques kilomètres d’ici, à Landerneau, rayonne sur la Bretagne et coopère avec les 2 autres Fédérations amies que sont les Crédits Mutuels du Sud-Ouest et du Massif Central.
• Nous avons 334 Caisses locales dans nos trois Fédérations et qu’ont-elles décidé à l’unanimité en novembre dernier ? Et je dis bien à l’unanimité.
Elles ont voté contre la réforme engagée par la Confédération nationale, une réforme qui s’apparente à une OPA inamicale destinée à nous priver de nos propres centres de décision.
Nous sommes en France le seul établissement financier de notre taille à disposer de tous nos centres de décision en région. Et je dis bien le seul. Nous n’allons pas prendre nos décisions à Paris et nous n’avons l’intention de le faire.
Chers amis ni le Crédit Mutuel Arkea, ni la Bretagne ne sont à vendre.
Une 1ère grande bataille a été gagnée : le Tribunal de Grande Instance de Paris a rendu un jugement cette semaine, jugement qui confirme qu’aucune réforme ne pourra être décidée sans l’accord du Crédit Mutuel Arkea.
• Que demandons-nous ?
Notre exigence porte sur 3 points essentiels :
1) Respecter nos droits,
2) Respecter le vote unanime de nos conseils d’administration,
3) Entendre l’expression de nos territoires dont vous êtes aujourd’hui les ambassadeurs.
• Qu’attendons-nous des Pouvoirs Publics ?
Qu’ils prennent en compte la réalité de la situation. Car, fort de nos droits et de notre détermination, nous ne cèderons rien de ce qui fait notre légitimité et notre différence. Le Crédit Mutuel a toujours été pluriel et décentralisé.
Ne nous y trompons pas, si nous sommes aujourd‘hui en mesure de revendiquer notre indépendance et notre autonomie, on le doit à la qualité de notre trajectoire et de notre bilan. On le doit aussi à nos 9 000 salariés, dont 6 200 travaillent en Bretagne. Et notre responsabilité d’administrateurs est de préserver la totalité de leurs emplois. Mais c’est aussi parce que nous avons à notre tête une gouvernance de grande qualité et de très haute compétence, basée ici à Brest, que nous envisageons l’avenir avec la plus grande sérénité.
Soyez tous assurés que plus que jamais nous allons rester mobilisés. Votre participation massive cet après-midi nous encourage à poursuivre notre combat et donne du sens à notre action.
"Ce combat est juste, c’est un combat pour l’emploi en premier lieu travailler au pays. C’est un combat pour maintenir ici nos centres de décision, c’est aussi un combat à valeur économique et sociale. Vivre, travailler et décider au Pays tel est le sens de notre combat. Il faudra rester mobilisé. Nous défendons enfin l’encrage territorial qui ne veut pas dire le repli sur soit mais l’ouverture. L’encrage territorial signifie surtout emplois directs et indirects.."
Sous un soleil radieux les quelques 8000 manifestants ont défilé dans la ville. « Jamais on aurait pu imaginer que les tracasseries internes d’une banque puissent mobiliser autant de monde," nous dira une manifestante.
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