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Notre-Dame-des-Landes : Vinci convaincu de faire l'aéroport, mais n'exclut pas un retard

Le groupe Vinci, concessionnaire de l'aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes au nord de Nantes, se dit convaincu que le projet ira au bout même s'il n'exclut pas d'éventuels retards, selon un entretien du directeur du projet à Ouest-France mercredi.

"L'aéroport se fera, c'est le message rappelé à plusieurs reprises par le gouvernement", déclare à Ouest-France le directeur du projet Eric Delobel.
Néanmoins interrogé sur le maintien du calendrier qui prévoyait jusqu'ici une ouverture en 2017 en remplacement de l'actuel aéroport de Nantes, M. Delobel envisage pour la première fois la possibilité d'un retard: "A cette date, c'est difficile à dire... Cela dépendra des étapes encore à franchir avec la loi sur l'eau et la maîtrise totale du foncier".
M. Delobel envisage un début des travaux au 2e semestre 2014 alors qu'ils devaient débuter en avril 2014. Le gouvernement a annoncé fin novembre un report de six mois du défrichement initialement prévu en janvier 2013, mais Vinci n'avait pas jusque là traduit cette mesure sur le calendrier.
Interrogé sur l'hypothèse d'un arrêt du projet et les clauses d'indemnisation de Vinci par l'Etat prévues dans le contrat de concession de 2010, M. Delobel indique que "cela dépend du moment du calcul". "Si le projet devait s'arrêter, on peut penser qu'il en coûterait un peu plus cher à l'Etat que sa mise de départ (125,5 MEur, ndlr). Pour les collectivités (115,5 Meur, ndlr), c'est du même ordre, mais je n'ai pas fait le calcul", ajoute-t-il.
M. Delobel dénonce en outre "la violence qui émane d'une opposition radicale pour laquelle l'aéroport n'est qu'un prétexte à contester la société. Il est inacceptable de s'attaquer aux biens, aux outils, aux salariés".
Le lancement à la mi-octobre d'une opération massive d'expulsion des quelques 150 opposants qui se sont installés ces dernières années sur la zone dans des fermes désaffectées ou des cabanes qu'ils avaient construites, a suscité l'émoi et le dossier est devenu un objet de polémique nationale du fait de l'implication du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien
député-maire de Nantes.
Sur le terrain, la tension reste très vive entre les opposants et les gendarmes qui surveillent la zone

19/12/2012 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 20 juillet 2014 à 18h24 par lopez, Grasse
***** MODERATEUR (insultant)

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