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Notre-Dame-des-Landes : retrait des forces de l'ordre "inadmissible" pour le préfet

Le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, a déclaré mercredi qu'il était "inadmissible" d'envisager un retrait des forces de l'ordre de Notre-Dame-des-Landes, comme le demandent les opposants au projet d'aéroport qui doit y être construit.

Après des heurts, dénoncés comme "actions violentes" par la préfecture, entre des opposants et des forces de gendarmerie mercredi matin, les opposants ont de nouveau réclamé le retrait des forces de l'ordre de la zone.
"Il est inadmissible pour l'Etat d'abandonner le principe de la libre circulation sur le domaine public et d'abandonner des gens qui y habitent", a déclaré le préfet.
A la suite de deux décisions judiciaires autorisant depuis mardi la préfecture à expulser les occupants de nouvelles cabanes devenues symbole de la lutte et à détruire ces édifices, M. de Lavernée a jugé que l'Etat avait désormais "tous les instruments juridiques pour choisir le moment d'intervenir, en opportunité avec la volonté du gouvernement d'ouvrir le dialogue avec le plus grand  nombre". "Tout sera fait pour garantir la poursuite du processus de dialogue dans le calme et la sécurité de tous", a-t-il ajouté.
M. de Lavernée a précisé qu'il s'agissait des "missions qui ont été confiées à la gendarmerie depuis le 24 novembre", date de la dernière intervention massive d'expulsions et de l'annonce le même jour par le gouvernement de la mise en place d'une commission de dialogue.
Dans le même temps, il n'est pas question "d'abandonner cette petite région et ses habitants à l'insécurité", a-t-il encore souligné. "Les routes ont vocation à servir à tout le monde", a-t-il insisté, en référence aux barricades ou chicanes épisodiquement mises en place.

12/12/2012 | 4 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 12 décembre 2012 à 22h02 par Pascal44
Avant l'intervention des forces de l'ordre le 16/10/2012 il n'y avait rien de particuliers dans le secteur. Il est temps d'envoyer les gendarmes en Corse ou à Marseille, et de toute façon les fêtes de fin d'année approchent et les effectifs de GM et CRS devront être envoyer ailleurs. Ensuite il parait difficile, vu la mobilisation, de maintenir de fort effectif jusqu'en 2017. Vu le bazard actuel les travaux seront pertuber en permanence.
#2 - Le 12 décembre 2012 à 22h03 par Jeff44000
C'est Ayrault le responsable, et rien que lui, à vouloir passer en force sur un projet non soutenu par l'opinion publique sa pète de partout et les forces de l'ordre ne sont pas soutenues, en même temps elles défendent qui sur ce dossier là: L'intérêt général ou l'Ayraultport? Tout le monde prend conscience que les gendarmes seraient bien plus utile en Corse ou à Marseille.
#3 - Le 12 décembre 2012 à 22h33 par G. Orwell
La guerre c'est la paix
L'esclavage c'est la liberté
L'ignorance c'est la force
La "libre circulation" ce sont les barrages de police
#4 - Le 13 décembre 2012 à 13h58 par Nelson, Saint Nazaire
Les résistants en peau de lapin de la zad sont pour un large majorité issus des black blocs. Ils faut les stopper et les traduire devant les tribunaux. Nous vivons dans un état de droit : la République.En ce qui concerne les barrages de tracteurs, cela prouve que les paysans du cru ne travaillent pas beaucoup sinon qu'à empocher les subventions européennes !

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