L'enquête publique préalable intitulée « dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces animales et végétales protégées » est terminée, mais pour le groupe des Naturalistes en lutte la méthode d'inventaire utilisée est contestable, et « déplacer » est le faible mot qui cache une destruction massive d'individus d'espèces, protégées ou non.
Dans un article intitulé Pourquoi dire non au déplacement d’espèces protégées les Naturalistes en lutte expliquent :
« Nous sommes en face d’une opération de communication destinée au grand public. Faire croire que les espèces protégées seront déplacées pour ne pas avoir à assumer les destructions engendrées par ces projets ».
Ainsi « L’expérimentation qui est annoncée porte seulement sur le déplacement après capture des individus de grands tritons (Triton crêté et Triton marbré) des 19 mares, aucune des autres espèces capturées ne sera relâchée ». L'expérimentation portant sur 19 mares quand 80 seraient recensées. Le Triton Crêté n'ayant été vu que dans deux des 19 mares, « la volonté de protection est largement insuffisante » dénoncent les Naturalistes en lutte.
Le groupe indique dans un autre article - Critique de la méthode de prospection pour les inventaires sur le Campagnol amphibie (Arvicola sapidus) - que concernant le campagnol amphibie « 2500 ha ont été prospectés en 5 jours ce qui représente plus de 62 ha/par heure (pour un temps de travail journalier de 8 heures). Cette simple donnée apparaît inconcevable, dans l’optique d’un travail d’inventaire rigoureux ».
Voir aussi :Information avant destruction et transfert pour les espèces protégées
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