Notre-Dame-des-Landes : Le gouvernement n’avait pas prévu ce scénario

Depuis hier la progression de la gendarmerie est beaucoup plus lente. Il y a eu des blessés de part et d’autre. En détruisant le hangar des « 100 noms » la solidarité entre toutes les composantes du mouvement s’est recomposée.

Des centaines de personnes arrivent de toute la France pour défendre la zone. Un membre de l’Acipa affirme : «La préfète et les autorités ont réussi à nous radicaliser, alors que je ne le suis pas du tout. »

Des tracteurs arrivent en provenance du Morbihan, du Maine-et-Loire, de Vendée et bien sûr de Loire-Atlantique, ces agriculteurs ont répondu à l’appel à solidarité lancé par Copains 44. Certains ont commencé la reconstruction des cabanes détruites par les gendarmes.

Le gouvernement ne veut pas entendre parler de projet collectif sur place, seulement des projets individuels.

La Confédération paysanne demande l’arrêt de l’intervention et appelle les paysannes et paysans « à converger aujourd’hui massivement en tracteur vers Notre-Dame-des-Landes. » 

Plusieurs voix s’élèvent pour demander l’arrêt de la guérilla et la reprise des négociations. Parmis elles un député En Marche du Maine-et-Loire « J’appelle l’Etat à une pause dans l’opération en cours sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, afin de permettre l’arrêt des affrontements en cours et la reprise du dialogue pour la régularisation des situations de ceux qui veulent participer au grand projet agricole de NDDL.La multiplication des blessés des deux côtés et la spirale de violences montrent l’urgence à apaiser la situation. » souligne Mathieu Orphelin.

De son côté le Premier Ministre a déclaré cet après-midi qu’il excluait toute pause dans les expulsions.

11/04/2018 | 1 commentaire
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#1 - Le 11 avril 2018 à 22h35 par Ouahouah

En cause la disparition des études classiques, donc de l'enseignement de la guerre des gaules et specialement de l'épisode d'Alésia : Réduire les assiégés est un probléme secondaire, bloquer l'armée de secours est essentiel...

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