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Non à l'évacuation forcée des occupants de la ZAD Notre-Dame des Landes

L'UDB dénonce l'intervention massive, violente et systématique des forces de l'ordre sur la ZAD de NDDL. Elle s'alarme de l'usage disproportionnée et sans discernement des armes et des méthodes de répression contre les occupant.e.s et leurs soutiens, ainsi que les conséquences dramatiques qui peuvent en découler, alors que le gouvernement maintient sur ce dossier (comme sur les autres conflits sociaux) une fermeté absolue.

Dans le dossier de Notre-Dame-des-Landes, l'UDB souhaite une régularisation des occupants. Elle constate d'ailleurs qu'un certain nombre d'entre eux ont joué le jeu en déposant un projet agricole et qu'ils sont délogés comme les autres. L'UDB note également qu'une demande de régularisation collective a été déposée à la Préfecture et que celle-ci n'a pas été prise en considération. Pourquoi ? Une régularisation collective reste une régularisation et la logique des communs n'est pas en contradiction avec l'idée d'État de droit.

Ce refus prouve deux choses : d'abord que l'État souhaitait intervenir et rappeler qui décide. Cela prouve aussi que l'État ne respecte pas ses annonces généreuses envers ceux qui avaient un projet et souhaite tuer dans l'œuf toute activité économique qu'il ne considère pas comme « conventionnelle ». Or, depuis plusieurs années déjà, un microsystème économique est né à Notre-Dame-des-Landes sur la base du partage.

À ce titre, l'UDB dénonce l'opération en cours qui prétend vouloir séparer le bon grain de l'ivraie, mais dont l'objectif réel est de réduire à néant l'émergence d'un monde différent

12/04/2018 | 4 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 12 avril 2018 à 20h38 par Fouglé , Saint Brevin Les Pins
Sans revenir sur la genèse de ce dossier, les occupants illégaux, les marginaux et les anarchistes n'ont plus rien à y faire dorénavant.
S'ils n'ont pas de projets réel, réaliste, concret et recevable, ils n'ont rien à y faire.
Nul ne peut s'accaparer le bien d'autrui, en la matière les terres appartenant à l'état, au département où aux agriculteurs ayant été expropriés.
S'ils veulent faire une activité alternative, ils peuvent la faire dès lors que cela se fait en conformité avec les lois et règlements. Je tiens à rappeler qu'en matière d’élevage, il y a des règles. Du bétail ne s'élève pas comme au 15 siècles, il y a des normes.
Sachant qu'ils se refusent à la norme et bien il n'ont rien à se voir octroyer.

Pour finir, ils avaient largement le temps de se préparer pour que la force ne soit pas employée.

Enfin, quand on essaie d'abattre un hélicoptère, quant on essaie de bruler un véhicule des force de l'ordre avec son équipage, ce n'est plus de la délinquance mais de la CRIMINALITÉ!

****MODERATEUR******
#2 - Le 13 avril 2018 à 10h04 par Korrigan_22 , Le Croisic
Ça y est, le gouvernement vient de baisser son froc comme il fallait s'y attendre.
Gageons qu'il fera de même avec les cheminots et que finalement rien ne changera au pays de Macron !
#3 - Le 13 avril 2018 à 10h22 par Lemere
@ Fouglé

Votre point de vue est recevable, mais cependant peut être interrogé.

Comme vous le dites " S'ils n'ont PAS de projets..."
Hors on entend bien souvent le contraire.

Que ce , ces projets, répondent á des normes, soit, mais cela fait partie de la discussion, pas de la destruction. Et on sait , heureusement que les normes peuvent, doivent savoir évoluer . Et surtout dans l'agriculture, ou si on était resté bloqués sur des normes industrielles, jamais le BIO ne serait né. Et aujourd'hui le BIO est plus qu'une norme.

À propos des affrontements, et bien je dirai : Qui de l'oeuf ou de la poule ?

Et si , à Dieu ne plaise, demain il y a mort d'un côté ou de l'autre , la justice déterminera qui est ou sont les coupables. Même si hélas les victimes ne pourront être satisfaites, et même si les vrais RESPONSABLES, ne seront pas devant la justice, ( responsable, mais pas coupable !)

Enfin , vous avez raison , le temps est la seule chose qui pouvait faire que ce dossier soit clos, dans des conditions pacifiques, et á un coût nul.
Qu'est ce qui empêchait le gouvernement de donner du temps au temps?

Je finirai, pas a votre intention, je ne sais pas votre positionnement sur l'ex NDDL, que ceux qui pensent, qu'en réglant l'évacuation par la force, on va enfin être débarrassé des zadistes, et du coup monter des projets ailleurs ( Bur, par exemple), se trompent doublement:
1-Sauf à les éliminer physiquement , les zadistes ne disparaissent pas comme par enchantement.
( je ne pense pas que vous Fouglé, vouliez en arriver à cette extrimité, rassurez moi )
2- ces mêmes zadistes, s'ils s'avérait qu'ils partent, iraient aussitôt ailleurs ( à Bur par exemple) CQFD.

Que chacun s'interroge, sur ses motivations à vouloir les voir disparaître !
Quant à moi, vous l'aurez deviné, ils ne m'est pas du tout insupportable de leur laisser une chance de vivre en ces lieux, qu'ils me semblent avoir bien mieux défendus que d'autres qui on laissé faire auprès de chez eux des aberrations.
#4 - Le 15 avril 2018 à 08h52 par Korrigan_22 , Le Croisic
CQFD !

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