Dans son allocution, le président de la République a déclaré avoir entendu la colère sur la réforme des retraites, puis a voulu tourner la page en annonçant des propositions déjà connues.
Trois grands chantiers sont annoncés avec un premier bilan à 100 jours :
– Un premier chantier sur le travail : Emmanuel Macron annonce une réforme du lycée professionnel Et aussi « ramener vers le travail » les bénéficiaires du RSA. « Le travail doit aussi être mieux payé. » « Ce nouveau pacte de la vie au travail sera construit par le dialogue social par des accords très concrets au niveau national mais aussi au plus près du terrain »
Un 2e chantier sur la police, la justice.
10 000 magistrats et agents vont être recrutés. Le président annonce des mesures à venir pour lutter contre la fraude fiscale.
Le 3e chantier annoncé est celui du progrès.
Le système de santé sera profondément rebâti. D’ici la fin de l’année les patients atteints de maladie chronique auront un médecin traitant. Des mesures seront annoncées sur le logement et la vie quotidienne.
Le président de la République a répondu à la colère des Français en faisant une réponse programmatique avec des mesures que l’on connaissait déjà.
Il a complètement ignoré la crise démocratique que traverse le pays.
L’intervention du président de la République est complètement hors sol, il n'a rien compris du malaise profond qui touche le pays. Son intervention de ce soir ne calmera pas la colère, une décision forte comme la dissolution de l’Assemblée nationale et le retour aux urnes est la seule qui pourra calmer le pays.
Eric Ciotti : « Avec cette allocution du 20H du Président de la République, rien de vraiment nouveau, rien de concret dans un catalogue de vœux pieux. »
Jean Luc Mélenchon juge le président « complètement hors de la réalité », selon lui, il « assume le vol de deux ans de liberté. Les casseroles sonnent plus juste. »
Marine Le Pen : « Par l’annonce du retrait de la réforme des retraites ou du référendum, Emmanuel Macron aurait pu ce soir retisser le lien avec les Français. Il a choisi de nouveau de leur tourner le dos et d’ignorer leurs souffrances. »
Marine Tondelier sur twitter, « tout ça pour ça » écrit la secrétaire nationale d'EELV, « ceux qui ont boycotté avaient raison : ils n'ont rien raté ».
