L’exécutif considèrait que Ségolène Royal devait avoir un devoir de réserve en tant qu’ambassadrice de la France. Elle a toujours conservé sa liberté de parole. Ces derniers mois, elle s’est opposée vivement à la politique menée par Emmanuel Macron.
L'ancienne ministre de l'Écologie assure ne pas vouloir renoncer à sa "liberté d'opinion". " Je comprends par cette lettre que le Président de la République va mettre fin à mes fonctions à un prochain conseil des ministres puisque je n'ai pas l'intention de renoncer à ma liberté d'opinion et d'expression garanties par la Constitution", a écrit Ségolène Royal à la suite de son licenciement.
Ségolène Royal a ajouté sur Twitter : "J'ai choisi sans hésiter de garder ma liberté de parler juste au nom des sans voix qui souffrent de reformes brutales et injustes. La mission accomplie sur l'Arctique prend fin, mais mon engagement pour la justice climatique ne faiblira pas. Le travail sur les idées continue".
Quant à l’enquête diligentée par le parquet national financier l’ancienne ministre sans même avoir été convoquée a répondu sur sa page Facebook avec une grande précision sur ce que l’on pourrait lui demander.
Elle précise sur RMC vendredi que cette affaire du PNF arrive « comme par hasard au moment où j’apparais dans les sondages la mieux placée pour relever le défi de la gauche pour la présidentielle ».
Même Nicolas Hulot est venu à sa rescousse sur RTL " Cette histoire ne m’intéresse pas, Madame Royal a été une excellente ministre de l'Écologie."
Mais aussi, Jean-Luc Mélenchon s’indigne : "Ségolène Royal annonce en août qu'elle peut être candidate, aujourd'hui elle a le parquet national financier sur le dos."
Ségolène Royal a demandé à Emmanuel Macron de retirer sa réforme des retraites « convaincue qu’il est possible de réformer le pays dans le calme ». Elle déclarait hier sur LCI : « Les Français ne veulent pas qu’on retire leur retraite. Ce que nous avons vu vendredi aux Bouffes du Nord la conséquence du pourrissement du mouvement. (...) Il y a un problème de contenu de cette réforme. (...) Globalement, il y a une brutalité dans la méthode du gouvernement. Nous n'avons pas d’étude d’impact, nous ne savons pas qui prend les décisions.»
Ségolène Royal a bien senti qu’il pouvait y avoir un espace politique entre Macron et Le Pen. Selon l’IFOP, 75 % des Français aimeraient avoir une femme à la tête de l’État. Emmanuel Macron avait été élu par défaut en 2017. La tendance pourrait s’inverser en 2022 « tout sauf Macron ». Marine Le Pen, qui vient de déclarer sa candidature, ne pourra vraisemblablement pas se présenter.
Ségolène Royal vient de créer une nouvelle association « Désirs de France Avenir de la planète », car elle souhaite contribuer au retour de « la valeur France ». Quant à une candidature, elle a pour l’instant éludé la question. "Je serai prête. Mais si quelqu’un d’autre émerge pour incarner cette troisième voie, je le soutiendrai."
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