Les Républicains à La Baule : On a beaucoup parlé de Wauquiez, très peu de ligne politique
La Baule 44
Ils étaient tout juste 300 militants, pour la rentrée politique des LR 44. La déception est encore grande chez beaucoup et ce sera difficile de remobiliser. La réunion de La Baule a montré ses failles, malgré les bonnes intentions. La refondation ne passe-t-elle pas par la ligne politique avant le leadership ?
Bernard Accoyer et Valérie Pécresse à La Baule
À La Baule les LR ont beaucoup parlé de la candidature de Laurent Wauquiez très apprécié chez une majorité de militants. Valérie Pécresse, le matin, avait dit dans Le Parisien, sa crainte : d’un. "risque" d'éclatement du parti si M. Wauquiez en prenait la tête. « Il faut, non pas se recroqueviller sur le noyau dur de nos militants, mais essayer de repartir à la reconquête de tous les Français. » a ajouté Valérie Pécresse à La Baule.
Malgré les petites phrases des uns et des autres, mettant en garde sur la possible présidence Wauquiez, Bruno Retailleau s’est voulu plus consensuel et demande "la fin des juppéistes, des sarkozystes, des fillonistes" pour éviter "de nouveaux échecs". Il a ajouté ne pas craindre « l’éclatement » du parti avec Laurent Wauquiez ou un autre.
Franck Louvrier le candidat malheureux à l’élection législative de La Baule a ouvertement apporté son soutien à Laurent Wauquiez. « Il nous faut à la fois la jeunesse, l'expérience, la compétence et la volonté de relever le défi de construire une opposition unie, forte et ambitieuse. À mes yeux Laurent Wauquiez est de ceux-là. »
Le rassemblement semble possible chez les LR: la juppéiste Virginie Calmels, première adjointe au maire de Bordeaux, a annoncé samedi son ralliement à Laurent. Wauquiez.
Ce dernier à distance confirmait sa candidature, « On a non seulement perdu une élection qui était imperdable, mais en plus on a été fragilisé par toutes les trahisons. Elles ne sont pas juste des aventures individuelles. Elles sont le révélateur que pour certains responsables politiques, il n'y a pas de boussole et que l'on peut dire demain l'inverse de ce que l'on disait hier. C'est cette page-là qu'il faut tourner. Bien sûr, aujourd'hui tout semble à terre, mais il y a une attente forte. Les braises sont là et il suffit d'un souffle pour que cette flamme se rallume. Je refuse de laisser le monopole de l'opposition à Jean-Luc Mélenchon. Ce serait,catastrophique pour la France. »
A La Baule la ligne politique tant attendue, a fait place à un débat, pour ou contre Wauquiez.