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Les algues vertes au conseil communautaire de Cap Atlantique

Le conseil communautaire de Cap Atlantique a eu lieu jeudi soir : Accessibilité aux personnes handicapées, amélioration de l’habitat et algues vertes, à l’ordre du jour.

Algues vertes

« C’est un véritable fléau pour les touristes et un danger pour la santé. Que faisons-nous pour enlever les algues vertes, les stocker ? », commence Yves Métaireau. Pour 2011, il est proposé : l’acquisition et la mise à disposition pour les communes de testeurs d’H2S pour la sécurité des agents travaillant sur les tâches de ramassage des algues (6 000 €) et le financement de l’épandage des algues fraîches sur les parcelles agricoles (10 000 €). La recherche de solutions techniques pour un ramassage plus efficace est aussi demandée. « Nous examinons un nouveau système de ramassage quand les algues sont encore humides et d’une manière qui prend moins de sable. Ça coûterait 10 000 € », ajoute Yves Métaireau. Un essai a aussi été fait d’enlever les algues dans l’eau via un bateau. Sans être un échec, la tentative s’est montrée peu concluante entre autres à cause des marées. « Nous espérions une réactivité de l’Etat pour l’implantation d’une unité de compostage. Nous sommes pratiquement prêts mais il nous manque les autorisations. Nous sommes un peu seuls là », regrette Yves Métaireau. Sans être à l’ordre du jour, la question d’une unité de compostage est très présente dans les esprits : « nous n’échapperons pas à la nécessité d’en créer une, peut-être avec la Carène ou une autre collectivité ». La délibération a été votée à l’unanimité.

Opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH)

Lancée en 2008 (et pour une durée de trois ans), l ’OPAH a pour vocation d’aider financièrement les propriétaires de logements à faire des travaux d’adaptation ou d’économie d’énergie. Actuellement, 54 dossiers ont été déposés pour un montant total de travaux de 4 309 241 €. L ’OPAH voit ses objectifs atteints à hauteur de « 65 % pour les propriétaires occupants et de 57 % pour les dossiers déposés de propriétaires bailleurs. De nombreux dossiers de propriétaires occupants sont encore en attente d’un accord de subvention », explique Michèle Quellard, déléguée titulaire du Croisic et vice-présidente déléguée à l'équilibre social de l’habitat. A cause du désengagement de l’Etat, les subventions sont plus difficiles à trouver. « Les crédits de l’agence nationale de l’habitat (ANAH) ont baissé de 27 %. Le désengagement de l’Etat fait augmenter la responsabilité collective. Il est important que nous compensions cela quand nous le pouvons », ajoute Olivier Château, délégué titulaire de Guérande. En conséquence, Cap Atlantique fait évoluer son accompagnement financier : les aides à l’énergie pour les propriétaires occupants passent de 1 000 à 2 000 €, l’aide forfaitaire au maintien à domicile pour les personnes âgées est de 2 000 €, les aides pour les logements très dégradés et pour ceux jugés indignes, passent respectivement à 4 000 € et 6 000 €. Danielle Rival s’est dite « très satisfaite par la subvention donnée par Cap Atlantique pour l’assainissement non collectif, entre 10 000 et 13 000 €, ce qui n’est pas donné à tout le monde. D’autant qu’il y a encore des logements privés à Batz-sur-Mer où les conditions de vie sont indignes ». La délibération a été votée à l’unanimité.
 

Accessibilité aux personnes handicapées

Le rapport annuel de la commission intercommunale d’accessibilité aux personnes handicapées (CIAPH) a été présenté par René Leroux, délégué titulaire de La Turballe. « Il y a beaucoup moins de logements adaptés qu’on ne le pense, commence René Leroux, un logement situé au rez-de-chaussée n’est pas forcément adapté pour une personne en situation de handicap ». Des démarches vont donc être faites pour que les logements soient adaptés à toute forme de handicap. De même, l’accessibilité a été un point important de réflexion pour le musée intercommunal des marais salants (Batz-sur-Mer), actuellement en construction. Le personnel a été formé pour l’accueil de personnes en situation de handicap. « La question du label « tourisme et handicap » a été évoquée. Quelques réserves toutefois sur la labellisation d’un équipement seul, alors que celui-ci dépend de toutes les autres infrastructures qui, elles, doivent être accessibles : transports, voirie, logements et autres établissements recevant du public », ajoute René Leroux. Enfin, des travaux à hauteur de 100 000 € ont amélioré l’accessibilité au château de Ranrouët avec l’organisation du stationnement et un cheminement balisé jusqu’à l’accueil et aux sanitaires. Des travaux vont aussi être effectués au centre aquatique du Pays Blanc (Piriac), au centre aquatique Aquabaule (La Baule) et au centre aquatique Jean-Pierre Dhonneur (Guérande) pour améliorer leur accessibilité. Pour René Leroux, « les associations pour les handicapés ont bien raison de se faire entendre, car nous ne les avons pas toujours écoutées et imaginer ce qu’on pouvait faire ». « Ça n’engage que vous », réplique Yves Métaireau, maire de La Baule et président de Cap Atlantique.
 

Auteur : AP | 24/06/2011 | 0 commentaire
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