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Le mythe éolien

Arrêtons-nous un instant et regardons nos paysages. Nous y voyons de plus en plus ces grandes machines qui délimitent un horizon où jadis la terre et le ciel se confondaient dans cet infini mystérieux. On nous dit que ces descendants des moulins à vent sont indispensables à notre civilisation car elles produisent une énergie qui, seule, peut sauver la planète de ce prédateur destructeur qu’est l’Homme. C’est une énergie « renouvelable » nous dit-on.
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Le terme même d’énergie renouvelable heurte l’esprit. L’énergie, m’a-t-on appris en prépa, est une fonction de la matière. Le mot vient du grec et signifie « force en action ». Cette force peut produire  un travail dans le cas d’une mise en mouvement (domaine de dynamique)ou bien générer une réaction (domaine de la statique). On parle d’énergie cinétique ou d’énergie potentielle mais le terme « renouvelable » ne peut donc s’appliquer à l’énergie. Pourtant il est passé dans le langage courant, ce qui peut induire une fausse notion d’illimité et de gratuité.

Pour produire de l’électricité, un des moyens consiste à entraîner une machine qui, en mise en rotation mécaniquement, va faire varier un flux magnétique produit par des aimants. Cette variation génère une tension électrique qui est recueillie sur une partie fixe et va alimenter un circuit électrique. Plus la vitesse de rotation sera élevée et plus le courant électrique sera important. Cette machine s’appelle un alternateur.Mais pour arriver à cela, la force motrice doit également augmenter au même rythme. Cette force motrice, dans le cas de l’éolienne, vient du courant d’air qui vient frapper les pales et les soumettant à une pression dynamique. La force motrice est donc liée à la vitesse du vent et, par conséquent, la vitesse de rotation de l’éolienne en dépend également. 

Il apparaît que la vitesse du vent est le paramètre essentiel pour la production électrique d’une éolienne entraînant un alternateur, mais cette vitesse peut varier d’un instant à l’autre, ce qui implique les mêmes variations du courant électrique produit.

Il faut nécessairement associer à la puissance fournie (la puissance est la quantité d’énergie produite par unité de temps) la vitesse du vent entraînant les pales. Et c’est là où se font les confusions, intentionnelles ou non.

Les fabricants d’éoliennes donnent la puissance nominale de leur machine, associée à une vitesse de vent. Mais les gens, et en particulier nombre de journalistes dont la formation technique ou scientifique est assez « sommaire » ne retiennent et ne parlent que de la première caractéristique, en omettant la seconde.

Cette vitesse du vent dépend uniquement des caractéristiques de pression atmosphérique de la masse d’air et de ses différences d’un point à l’autre. Les zones de hautes pressions et de basses pressions ayant tendance à s’équilibrer par ce courant d’air qui s’appelle le vent.

Dans nos régions, où les vents moyens sont relativement faibles, on peut constater que l’aérologie moyenne qui varie assez peu d’une année sur l’autre, indique vitesse de l’ordre de 5 m/s pendant environ 2000h/an. Certaines régions sont un peu plus « ventées » (cas du Languedoc) mais aucune ne dépasse 8 à 9m/s en vent moyen) Voici un graphique tiré du site MOOC

On constate l’effet prédominant de la vitesse du vent.

La même éolienne fournira dans les régions peu ou moyennement ventées environ 500MWh/an et et environ 3 fois plus dans les régions ventées (1500KWh/an)

Cette énorme différence provient uniquement de la différence de vitesse du vent. Cela tient au fait que l’énergie produite dans un temps donné (puissance) pour une éolienne de diamètre donnée varie comme le cube de cette vitesse du vent. Cela signifie qu’une éolienne dont la puissance nominale est de 3 MW à 15m/s ne fournira plus que 100KW à 5m/s (15/5=3 et 3x3x3 = 27 et 3000KW/27 =111KW)

Ceci est primordial et permet de rétablir une réalité souvent occultée. En France, une éolienne produit en moyenne environ 1 Gwh par an. Un réacteur nucléaire de 1000 MW produit environ 5000 Gwh, soient 5 Twh. Ces chiffres doivent être gardés présents à l’esprit et montrent sans équivoque que vouloir remplacer le déficit  de production électrique résultant de l’application de la loi de 2015 sur la transition énergétique est totalement illusoire. Aujourd’hui, (2021)nous produisons autour de 520TWh, dont 360TWh d’origine nucléaire représentant 70% du total.

Passer de 70% à 50% reprèsente  une diminution d’environ 100 Twh. Il faudrait implanter, uniquement pour compenser la perte de production d’origine nucléaire, environ 500 000 éoliennes, ce qui est totalement illusoire.

 A cela, il faut prendre en compte la baisse de production due à la diminution d’emploi des carburants « fossiles » imposée par la loi, sans même parler des coûts, qu’ils soient d’implantation, de réparation et de recyclage.

 En outre, l’emploi de l’éolien génère obligatoirement la création de centrales thermiques tampon pour absorber les variations dues aux changements de vitesse du vent. Le réseau électrique français étant souvent chargé au maximum de sa capacité, toute variation de production  peut entraîner un délestage, voire une disjonction généralisée si elle n’est pas compensée immédiatement. Seules les centrales thermiques peuvent avoir un front de montée en puissance compatible avec ses exigences, les temps de montée et de baisse de régime étant les plus rapides.

La conclusion qui s’impose est que l’éolien est une sorte de « miroir aux alouettes » qui ne peut , sinon marginalement, remplacer les moyens actuels de production d’électricité, lesquels devraient être considérablement augmentés si la migration prévue des véhicules thermiques vers l’électricité est  maintenue.

Tout ceci témoigne d’un manque de réalisme quasi-généralisé de la part des ceux qui étaient et qui sont en charge de ce secteur vital de la production d’énergie dans notre pays.

Auteur : JG | 25/09/2022 | 26 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 25 septembre 2022 à 20h48 par Aldo, Pornichet
Bon argumentaire objectif. Il faut ajouter que l’eolien se substituant à une production bas carbone, il sera impossible de réduire l’empreinte carbone du pays. Les tonnes de GES émises par la fabrication et l’installation de la centrale éolienne de St Nazaire resteront dans l’atmosphère pendant des milliers d’années : aucune contribution à l’urgence climatique.
#2 - Le 26 septembre 2022 à 08h10 par Catherine , La Baule
L'éolienne du particulier ne cause aucun problème de santé à autrui et n'est pas nuisible pour l'environnement, la faune la flore et l'ensemble des écosystèmes.

A la Baule, vous la trouverez sur le toit d'un local de toilette public.
Ce local est situé sur le trottoir, entre la mairie et l'océan.

Elle a un profil très simple qui peut-être présenté par un avion, un hélicoptère, un moulin etc

Elle alimente une batterie à puces électroniques qui permet :

* la fermeture et l'ouverture de la
porte
* le distributeur de savon, l'eau
* le sèche mains
* le nettoyage automatique de la
cuvette des WC et le local
* la lumière

Le vent est élément émis par l'écosystème climatique en fonction des saisons.

Cet élément naturel n'a pas lieu d'être facturé par les infractures des fournisseurs d'énergie

La production, l'installation et la maintenance de l'éolienne du particulier permettrait d'implanter de nouvelles entreprises et de créer une diversité d'emploi au plan national via des prestations d'intervention auprès des toits et toitures.

Elle permettrait à tous les ménages et infrastructures de positionner diverses éoliennes en fonction de leur besoin du quotidien et à divers endroits de leur habitat.

Elle permettrait d'améliorer le pouvoir d'achat des foyers et des infrastructures grâce à la GRATUITE du VENT.

TOUS ENSEMBLES SAUVONT NOTRE PLANETE en respectant les Océans et les Sols. Ne laisso's pas implanter 44 000 éoliennes sur nos sols français.

Nous pouvons pas être TOUS responsables d'une technologie qui détruit notre état de santé, la faune, la flore.

Une éolienne d'un telle grandeure ne remplacera jamais un ARBRE. Elle permet à certains Hommes de tirer profit sur un élément naturel qui est le VENT. Cette élément ne peut être que GRATUIT.

SI les habitants des petites communes sont PETITS face à certaines décisions prises par certains Hommes, TOUS ENSEMBLES, la population peut être PUISSANTE.

AGISSONS...!
#3 - Le 26 septembre 2022 à 09h25 par Jean-Claude BLANC, 44600 Saint-nazaire
Très bonne analyse.
Toutefois ce n'est pas un alternateur qui est entrainé par les pales mais une génératrice à courant continu (la dynamo pour l'éclairage de nos bon vieux vélos de mon enfance)
Cette dynamo avec 3 enroulements décalés de 120 degrés génère trois courants électriques de type continu qui alimentes un onduleur afin de reproduire une imitation de courant triphasé 50Hz, mais cela reste toujours que du courant ondulé qui lorsqu'il est injecté sur le réseau provoque des perturbations créant des harmoniques de niveau 5 et 7 provoquant elles même des VAR qui ont eux la particularité de faire chauffer et donc détériore les équipements électriques des consommateurs de cette électricité. Pour palier à cet inconvénients RTE , comme au poste de Prinquiau, installe des filtres. Mais seule une campagne de mesures de la variation des VAR dans le réseau en fonction de la variation de la puissance fournis par les éoliennes démontrerait que cette électricité électroniquement (génétiquement suivant le langage des écolos pour les produits agricoles) modifiée n'est pas de qualité inférieure à celle fournis par des alternateurs tout en coutant bien plus cher aux consommateurs.
A noter que la production photovoltaïque a les mêmes inconvénients.
Ma conclusion :
Cette forme de production d'électricité revient à légalement "mélanger du champagne de qualité avec de l'eau gazéifiée et vendre cette mixture au prix d'un champagne millésimé".
#4 - Le 26 septembre 2022 à 11h15 par Jean Goychman
Chère Catherine,
Vous avez raison, l'éolienne individuelle peut rendre énormément de service et l'exemple que vous donnez est bon. il faudrait certainement multiplier ces initiatives.
Cher Jean Claude
Merci de ces précisions. J'ai eu peur d'être trop "technique" et je voulais rester simple en ne parlant pas de tout le traitement pour arriver au signal compatible avec la mise en réseau.
Merci de l'avoir fait. J'ajouterai simplement que toutes ces transformations ont un coût non négligeable en raison des rendements et des signaux parasites que vous évoquez.
#5 - Le 27 septembre 2022 à 18h35 par breizh44, Pornichet
JG = Jean Goychman. L'extrême droite fait de l’opposition aux éoliennes un sujet idéologique. Trump nous a même sorti la théorie qu’elles causent le cancer. Et sous chaque éolienne il y a soi-disant un cimetière d’oiseaux. Aucun argument n’est trop loufoque. Bizarre que dans d’autres pays on utilise cette énergie depuis des décennies sans le moindre souci.
#6 - Le 28 septembre 2022 à 12h06 par Jean-Claude BLANC, Saint-nazaire(indiquez Au PrÉalable Le Code Postal)
breizh44 mon commentaire est exclusivement technique et n'a rien à voir avec une quelconque appartenance politique. Par contre votre pseudo à lui seul, à mes yeux, démontre à quel point vous vivez dans un passé fantasmé ou les connaissance en physique de l'électricité étaient quasiment nulles. C'est la grandeur de notre république, contrairement à votre Duché, qui fait que vous pouvez exprimer votre opinion tout en étant me semble-t-il techniquement inculte.
Pour le type de commentaire que vous avez fait, ayez au moins le courage de ne pas vous cacher derrière un pseudo frère des lettres anonymes de dénonciation qui son l'apanage des régimes totalitaires de tous bord et de leurs partisants.
#7 - Le 28 septembre 2022 à 13h44 par Jean Goychman
Cher Breizh, je compatis.
Vous avez un filtre d'entrée très puissant qui oriente votre jugement en fonction de l'auteur et de sa couleur politique.
Et pour vous, cela s'arrête la.
Dommage mais révélateur.
En ce qui me concerne, je n'ai parlé que de vitesse du vent et de puissance délivrée. Rien de vraiment politique la-dedans, à moins que les unités physiques varient avec l'opinion...
#8 - Le 29 septembre 2022 à 15h30 par breizh44, Pornichet
#6, je ne vois pas en quoi mes propos ont pu froisser vos sentiments, mais apparemment c’est fait. Sachez que j’ai fait des études d’ingénieur et que je ne suis donc pas si techniquement inculte que vous pensez. En fait, c’est M. Goychman qui s’était caché derrière l’acronyme JG, et c’est cela que je souhaitais révéler, afin que tout le monde sache d’où souffle le vent (c’est le cas de le dire).
Sur le fond du sujet : personne ne prétend que l’éolien et la seule et unique solution pour arriver à une production énergétique décarbonée. Mais c’est une parmi d’autres qu’il ne faut pas écarter. Le problème de la variation du vent est évident et connu, mais cela ne fait pas pour autant de l’éolien une mauvaise technologie. Justement, pour atténuer cet effet, l’éolien en mer est une très bonne solution, car le vent y est bien plus stable. Si M. Goychman compare la production d’une seule éolienne à celle d’une centrale nucléaire pour conclure que l’éolien est inefficace c’est peu sérieux et prouve que n’importe quel argument est utilisé pour essayer de décrédibiliser cette technologie pour des motivations purement idéologiques.
#9 - Le 29 septembre 2022 à 21h33 par Aldo, Pornichet
#8 peu importe l’identité ou la qualité de l’auteur. Mais sur le fond du sujet, votre analyse est tendancieuse malgré votre formation technique, voire scientifique. Avez vous lu quelque part une étude scientifique qui démontre que l’éolien en mer ne subit pas une variabilité du vent importante, même dans une hauteur entre 30 et 175m, comme les éoliennes sur le banc de Guerande? Le seul critère de comparaison qui vaille entre techniques de production électrique, c’est pilotable ou non pilotable. L’éolien par son intermittence fatale présente un handicap rédhibitoire dans notre système de production poly-centralisé. Le refus de l’éolien est sur une base technique, c’est le choix de l’eolien qui est sur une base idéologique.
#10 - Le 30 septembre 2022 à 10h11 par Jean-Claude BLANC, 44600 Saint-nazaire
#8 L'analyse de M. Goychman me semble au contraire parfaitement pertinente au regard d'une analyse strictement technico-économique.
Le parc de St-Nazaire avec une puissance nominale de 480MW, un facteur de charge de 30% pendant une durée de vie de 20 ans pour un coût 2Md euros. Puissance effective délivrée
480x0.3x24x365x20=25228800MWh soit 25229GWh.
Pour l'EPR avec une puissance nominale de 1600MW, un facteur de charge de 0,75 pendant une durée de vie de 50ans pour un coût de 15Md la puissance effective délivrée est
1600x0,75x24x365x50=525600000MWh soit 525600GWh
Soit un rapport de 525600/25229=20,83
A vous d'en tirer la bonne conclusion.
Mais surtout n'oubliez pas dans votre réflexion que si en plus du privilège de la mise au réseau les producteurs ont celui d'un coût garanti prohibitif. Pour moi c'est du vol en bande organisée.
Je ne sait pas votre spécialité comme "ingénieur" mais en ce qui me concerne je ne m'aventurerai pas à donner des avis affirmatifs en mécanique des fluide, acoustique ou tout autre spécialité, raison pour laquelle mon commentaire ne porte que sur une comparaison des coûts.
Ceci est mon ultime intervention, le format restreint qu'impose ce type d'échange ne permettant pas d'aborder tous les aspects techniques ne me semble pas dans la mesure à influencer les "croyants" de quelque bord qu'ils soient.
Bien à vous.
#11 - Le 02 octobre 2022 à 19h16 par PIALAT, Saint Herblain
Chers amis défenseurs de l'éolien, pouvez vous nous dire comment faire lorsqu'il n'y a pas de vent ?
#12 - Le 03 octobre 2022 à 06h21 par Pivert , St Nazaire
Tout est dit !
#13 - Le 03 octobre 2022 à 14h20 par Candidat
@ Cher ami Pialat

Et bien le nucléaire reste et restera actif, n'ayez aucune inquiétude.

Ensuite et cela a déjà commencé de l'hydrogène pourra être produit grâce aux éoliennes et stocké pour être utilisé soit dans les moteurs adaptés soit pour produire de l'électricité.

En espérant avoir répondu à votre interrogation.
#14 - Le 04 octobre 2022 à 10h57 par breizh44, Pornichet
#11 - la même chose qu'on fait quand une centrale nucléaire est en arrêt pour maintenance ou pour un problème technique. On utilise d'autre sources d'énergie. L'éolien n'est pas et ne sera jamais la seule et unique source d'énergie électrique.
#15 - Le 04 octobre 2022 à 13h39 par Aldo, Pornichet
L’hydrogène vert risque d’être aussi catastrophique que l’éolien , au vu de l’énergie nécessaire pour dissocier une molécule d’eau…
#16 - Le 05 octobre 2022 à 09h22 par breizh44, Pornichet
@ Aldo - avez-vous aussi des solutions à proposer ou est-ce que votre monde est uniquement constitué de problèmes?
#17 - Le 13 octobre 2022 à 16h39 par Jean Goychman
Cher Jean Claude BLANC,
Le coefficient de charge de 0.30 me semble un peu optimiste. Si la puissance nominale est obtenue pour un vent de 15m/s, et je ne suis pas sûr qu'il corresponde à l'aérologie de l'endroit. Sur le site:
https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=vitesse+du+vent+moyen+en+bretagne+sud
les vitesses moyennes relevées sont plutôt de l'ordre de 8m/s et les roses des vents sont assez parlantes sur une durée d'une vingtaine d'années
#18 - Le 14 octobre 2022 à 09h15 par Jean-Claude BLANC, 44600 Saint-nazaire
#17 Le coefficient retenu par EDF pour tenter de justifier les 20% de la consommation de la LA est de 40%.
Toutes les études sur des installations de ce type montres que par aléas de fonctionnement, vieillissement, mais surtout difficulté d'intervention pour pannes en milieu marin, ce coefficient tombe au bout de 20 ans à moins de 20%.
Le coefficient de 30% que j'ai retenu me semble être celui que je pouvais le mieux défendre n'étant pas un spécialiste des vents marins.
Autre approximation fausse entretenue par EDF EN et tous les médias les 20% de la consommation de la LA. Cette valeur a été introduite pour remplacer celle de 720 000 habitants pour palier aux critiques lors des différentes réunions de concertation. Elle n'est plus valable car date de 2013 mais basée sur une consommation antérieure. La remarque à ce sujet formulée lors de la dernière réunion d'information n'a pas reçus de réponse de la part de Monsieur le directeur du parc et pour cause!
En se basant sur l'augmentation de la consommation générale déjà constatée depuis le début des années 2000 plus l'augmentation du nombre d'habitants en raison de l'attractivité de la région ce n'est pas 20% mais plus certainement autour de 16% voir 15% la bonne estimation.
#19 - Le 17 octobre 2022 à 19h53 par Aldo, Pornichet
#16 les solutions proposées excluent les renouvelables intermittentes non pilotable: question de bon sens. Ingénieur de formation, mon métier est de trouver les meilleures solutions techniques dans un monde problématique : l’hydrogene vert (fabriqué à partir du surplus Temporaires de production des EnRi ) n’est qu’une recherche désespérée du stockage d’energie, à grand renfort de subventions…Inefficace en rendement!
Mais l’hydrogene bleu à partir de bio gaz, dans un système d’economie circulaire est une approche plus intelligente. A la base, il faudra quand même s’appuyer sur du nucléaire, comme le démontre le Cereme ( voir les 8 pages dans Match de la semaine dernière. Breizh44, ne soyez pas méprisant, svp.
#20 - Le 17 octobre 2022 à 20h02 par DLM, La Baule
#18 La seule valeur officielle de production attendue est de 1735GWh/an, soit un facteur de 41,5%, indiquée dans l’annexe à la convention d’occupation du domaine public maritime signée par EMF et le préfet : pas crédible quand on connaît les facteurs de charge atteints par les centrales offshore dans des mers d’Europe du Nord autrement plus ventées.
#21 - Le 31 octobre 2022 à 15h24 par Jean Goychman
" La seule valeur officielle de production attendue est de 1735GWh/an"
J'ai recoupé toutes les valeurs que j'ai pu trouver ces 4 dernières années dans plusieurs pays, dont l'Allemagne, et la production moyenne annuelle par éolienne est plutôt de l'ordre de 1 GWh
Je veux bien majorer un peu pour les éventuels "progrès techniques" mais, même à 2 GWh, cela ne fera jamais, pour le parc de la Baule, que 160 GWh par an.
J'aimerais bien connaître les hypothèses de calcul qui conduisent aux 1735 GWh
#22 - Le 02 novembre 2022 à 09h07 par Jean-Claude BLANC, 44600 Saint-nazaire
#21 le commentaire en 10 donne les données de basse de l'estimation de la production avec un facteur de charge de 30% et 20 ans de fonctionnement, ce qui donne donc par an :
25229 / 20 = 1261,5 GWh.
D'après vous le facteur de charge ne serait donc au mieux qu'au alentour de 5%%.
Si les prévisions EDF-EN sont optimistes la votre me semble être une erreur de virgule.
Merci de vérifier.
#23 - Le 03 novembre 2022 à 09h57 par breizh44, Pornichet
@#22 - ne troublez donc pas M. Goychman avec des faits précis. Il tient à son refus idéologique et irrationnel de l'éolien cher à l’extrême droite.
#24 - Le 04 novembre 2022 à 08h12 par Jean-Claude BLANC, 44600 Saint-nazaire
#23 Votre commentaire encore une fois est hors sujet, mais montre bien l'ineptie obsessionnelle de votre pensée, et votre besoin, à l'exemple des "septembristes de 1944" de vous justifier de je ne sais quelles fautes morales.
La physique de l'électricité n'est ni de droite ni de gauche mais surtout, par dogmatisme et bêtise, ignorée des bobos écolos et autres soi disant bien pensants.
Sans rancune, bien à vous.
#25 - Le 04 novembre 2022 à 15h33 par breizh44, Pornichet
#24 J'avoue, j’ai du mal à suivre votre délire dans le 1er paragraphe, désolé. En ce qui concerne la physique de l'électricité (en effet, ni de droite ni de gauche) elle doit tout-de-même être différente d’un pays à l’autre. Autrement, comment expliquer que, ce qui est mis en œuvre dans de nombreux pays partout dans le monde sans problème et sans polémique, n’est soi-disant pas possible à mettre en œuvre en France ? Les « dogmatisme et bêtise » sont à chercher où ?
#26 - Le 06 novembre 2022 à 10h29 par Jean-Claude BLANC, 44600 Saint-nazaire
#25 Pour l'avoir écrit de nombreuses fois je ne suis pas dans le principe opposé aux énergies dites renouvelables pour tout et autant qu'elles ne demandes pas à avoir des privilèges tel que celui du prix du KW surévalué mais garanti. Celui de la priorité de mise au réseau étant due à l'intermittence devrait au contraire être assorti d'une contrainte financière pour compenser les autres modes de fourniture qui sont dans l'obligation de palier à leur manque.
Ceci est également valable pour la production photovoltaïque.
Pour plus d'information regardez ce qui ce passe entre le Danemark et la Suède pour l'échange d'électricité.
Pour mon 1er paragraphe c'est simplement votre obsession à qualifier d'extrême droite comme les "résistants de la dernière heure" tondeurs traité de colabos celles et ceux qu'ils voulaient détruire socialement.

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