Dans un article récent, le Canard Enchaîné  relatait des propos quelque peu alarmistes de la Ministre de la Citoyenneté. Marlène Schiappa semble redouter une explosion sociale sans précédent à la sortie de l’épidémie que nous connaissons.

D'après un article paru sur Bd Voltaire du 24 février, cette dernière a déclaré :
«  L’après-Covid va tourner au cataclysme. La faute aux gens qui vont se lâcher », « comas éthyliques », « viols », « débordements permanents », « violences en tout genre ». Marlène Schiappa en remet une couche dans Valeurs Actuelles « Nous pourrions connaître une version française de l’invasion du Capitole »



Sa position au ministère de l'Intérieur, dont elle est le N°2, lui permettant de disposer de renseignements parmi les plus fiables, on peut penser que ces paroles ne sont pas sans fondement.
On peut concevoir, dans ces conditions, que les pouvoirs publics cherchent à minimiser le risque d'explosion sociale qui pourrait conduire aux débordements évoqués.



Sans être un expert en psychologie des foules, on peut penser que les gens désirant manifester leur colère ne le feront pas d'une manière individuelle, ni en restant chez eux. Finalement, tout bien pesé, il apparaît alors que la peur étant le début de la sagesse, plus les gens craindront l'épidémie et moins ils seront enclins à se regrouper en vue du grand « chamboule-tout »


Si l'objectif immédiat est de retarder l'explosion sociale, on peut concevoir qu'une aggravation des chiffres de l'épidémie, entraînant à terme un nouveau confinement, puisse être une sorte de cadeau de la Providence.

Après tout, personne ne peut aujourd'hui prédire avec certitude la fin de cette pandémie et peut-être, si le hasard des variances s'en mêle, peut-être pourrait-elle perdurer encore quelques mois, ce qui serait toujours ça de gagné….

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