Le Collectif Roosevelt a été fondé par des personnalités telles que Stéphane Hessel, Susan George, Pierre Larrouturou, Edgar Morin, Cynthia Fleury, Roland Gori, Dominique Méda, Michel Rocard1, Patrick Viveret, Bruno Gaccio, Patrick Pelloux, Claude Alphandéry ou Curtis Roosevelt (petit-fils de Franklin Delano Roosevelt), il est également le point de rencontre de réseaux et d'ONG (Fondation Danielle Mitterrand, Fondation Abbé Pierre). En septembre 2012, la motion menée par Stéphane Hessel, qui reprend plusieurs propositions du collectif au congrès du parti socialiste, finit troisième avec près de 12% des voix et manque de peu le deuxième tour face à Harlem Désir pour le poste de secrétaire général.
Le collectif considère que l’aéroport Notre-Dame-des-Landes est un frein au progrès. Il appelle à l’abandon du projet « symbole de la négation d’un enjeu fondamental : la transition vers une société plus juste et durable. »
« Ce projet est incompatible avec les engagements pris lors de la COP21. Les alternatives à ce projet d’aéroport sont pourtant légion et certainement plus créatrice d'emplois pérennes !
Le maintien du projet d'aéroport du Grand Ouest, plus connu sous le nom de "Notre-Dame-des-Landes", est le symbole d'une idéologie dépassée, d'une négation fondamentale des grands enjeux contemporains : la transition vers une société plus juste et plus durable, où l'économie reste au service de l'homme.
Ce projet est incompatible avec les engagements pris lors de la COP21, et met à mal ce "succès" dont le gouvernement français s'est félicité. Le secteur aérien ne peut pas échapper au constat imparable que tous les émetteurs de GES doivent fournir dès à présent des efforts considérables si l'on envisage sérieusement de contenir l'élévation de la température moyenne à la surface du globe à un niveau soutenable pour les sociétés humaines. S'il est vrai que le XXIè siècle sera celui de l'optimisation dans l'utilisation des ressources, doit-on, peuton encore développer une mobilité qui satisfait des besoins dérisoires, comparés à des priorités telles que l'accès à l'eau potable, à une alimentation suffisante et à l'énergie ? En effet, il est bien question ici d'arbitrer entre des finalités opposées et en concurrence pour l'affectation de ressources naturelles, énergétiques et financières limitées.
Pour justifier leur projet, les promoteurs de l'aéroport avancent des critères économiques, qui reposent sur des hypothèses largement invalidées. Ces critères ne sont plus pertinents ! Il est temps au contraire de placer l'impact environnemental et le bénéfice social au cœur des décisions engageant de tels projets. Les décideurs doivent donc assumer leurs responsabilités de façon urgente et prendre à bras le corps l'immense défi du changement climatique. Economie circulaire, agriculture durable, meilleur desserte du territoire par les transports collectifs : les alternatives où investir l'effort prêt à être consenti pour la construction de l’aéroport sont légion et certainement plus créatrices d'emplois pérennes.
Ces raisons conduisent le Collectif Roosevelt à joindre sa voix à celles, nombreuses, qui appellent à l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, pour agir dans l'intérêt du plus grand nombre, et contribuer à préserver des conditions de vie décentes pour chacune et chacun d'entre nous, et pour les générations à venir."
www.media-web.fr : Flux RSS | Newsletter | Favoris | Plan du site | Liens | Contact
Réseau Media Web :
Saint Nazaire | Pornichet | La Baule | Le Pouliguen | Le Croisic | Guérande | La Turballe | Saint Brevin | Angers | Nantes | Brest