Les opposants qui luttent contre l’expansion du Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire dénoncent : «On se bat pour sauvegarder ces zones humides riches de biodiversité, qui protègent notamment des crues. C’est un des derniers corridors migratoires d’Europe où il y a 116 espèces protégées», soutient Gabriella Marie, membre du collectif Stop Carnet .
Yoann du collectif : « La ZAD est essentielle. Le projet a avancé dans l’ombre pendant des années [...]. Nous n’avons pas eu le temps de l’attaquer juridiquement. Aujourd’hui, s’opposer physiquement au début des travaux est la seule solution. »
"Pour nous, représentant.e.s d’EELV Pays de la Loire, élu.e.s. EELV des Pays de la Loire et élu.e.s écologistes et citoyens au Conseil régional, la priorité doit aller à la préservation des espaces naturels et non industrialisés. Nous demandons donc au Grand Port Maritime de stopper son projet d’extension sur le site du Carnet et de chercher d’autres solutions
Optimiser l’espace portuaire plutôt qu’artificialiser de nouveaux espaces Plus que jamais aujourd'hui, le raisonnement qui conduit à privilégier les nouvelles implantations industrielles sur des espaces naturels est à inverser. A l’heure du défi climatique et du risque de submersion, l’implantation de nouveaux projets portuaires est à envisager en priorité sur les friches industrielles existantes ou futures. Le Grand Port Maritime doit faire d’urgence un état des lieux de ses espaces portuaires et définir à la fois une politique de densification foncière en optimisant les espaces existants et une politique de préservation ou de restauration des espaces naturels. C’est dans ce cadre que se développeront de nouveaux emplois et activités pérennes dans des secteurs d’avenir comme celui des énergies marines renouvelables."
L’écologie de demain ne s’inventera pas en bétonnant l’espace naturel du Carnet
Le projet du Carnet est l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire. Sous couvert d’installation d’entreprises éco-technologiques, dont aucun projet concret n’existe à ce jour - malgré les recherches du GPM en ce sens depuis 3 ans -, le Grand Port Maritime s’apprête à remblayer et bétonner 110 hectares de zones naturelles, dont une partie de zones humides et submersibles. Dans le contexte actuel de crise climatique et d’extinction de la biodiversité, il n’y a pas lieu de réaliser ces travaux.
Renouveler le dialogue avec toutes les parties prenantes
"Aujourd’hui, l’enjeu de la préservation de l’estuaire ne peut être dissocié de la stratégie de maintien et développement des activités du Grand Port Maritime. Il y a donc urgence à réunir tous les acteurs autour de la table : direction du port, Etat, collectivités, associations, riverains et entreprises pour remettre à plat la stratégie du Grand Port Maritime et prioritairement engager un dialogue sur l’avenir de l’estuaire en tant que territoire de biodiversité à préserver, en intégrant le risque de submersion aujourd’hui sous-estimé, ainsi que le développement du port autour d’une industrie écologique."
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