« Applaudir leurs camarades pendant la pause, depuis l’intérieur de l’usine, a été qualifié de "participation à une action illégale". Présentes tous les jours devant le portail de l’usine, les licenciées réclament leur réintégration, des salaires décents et le respect du droit (constitutionnel en Turquie) de se syndiquer. » Souligne la CNT.
Elles font face à des salaires au plus bas, autour de 300 euros par mois*, et à un management inhumain, harcèlement permanent de chef, refus des arrêts maladie et d’absence en cas de funérailles d’un proche, accidents du travail répétés et non reconnus. La filiale Yves Rocher ne paye pas les heures supplémentaires ni les heures de nuit.
Les ouvrières en appellent à la solidarité internationale, spécialement des femmes, et au boycott des produits Yves Rocher, Flormar, Pierre Ricaud, Petit Bateau, les savons Sabon!
« Ce n’est pas le maquillage, mais la résistance qui embellit ! », ont pris pour slogan les salariées.
*Le journal turc Cumhuriyet cite le cas d’une femme payée 350 euros avec onze ans d’ancienneté.
Ce type d’information ne pourra plus être publié de par la loi sur le secret des affaires votée par l’Assemblée nationale, le Sénat et validée par le conseil constitutionnel. « Une atteinte grave, excessive et injustifiée à la liberté d’expression et de communication » voulue par Emmanuel Macron.
www.media-web.fr : Flux RSS | Newsletter | Favoris | Plan du site | Liens | Contact
Réseau Media Web :
Saint Nazaire | Pornichet | La Baule | Le Pouliguen | Le Croisic | Guérande | La Turballe | Saint Brevin | Angers | Nantes | Brest