Tout d'abord, il s'agit d'un financement de type « Partenariat Public Privé » (PPP), c'est à dire que l'Etat fait appel à des prestataires privés pour financer et gérer un équipement qui assure un service public. Si l’intérêt pour la collectivité publique est de ne pas augmenter son endettement, pour les prestataires privés, l'affaire peut être extrêmement intéressante car sans vrai risque financier.
En effet, si le projet est rentable, ils encaissent les dividendes et dans le cas contraire, c'est aux contribuables de régler la note.
Ce mode de financement a pour effet mécanique de favoriser les surfacturations et donc d'augmenter d'autant la dette publique.
La commission des lois du Sénat avait d'ailleurs publié en 2014 un rapport qualifiant les PPP de « bombes à retardement».
D'autre part, les cas de pantouflages de responsables (préfet, conseiller technique) qui ont ensuite été recrutés par Vinci sont éminemment suspects et laissent à penser que certaines décisions n'ont peut-être pas été prises en toute impartialité.
Il reste à souhaiter que le gouvernement joue vraiment le jeu au cas où le NON l'emporte. Car ce vote ne représente qu'une consultation et il y a un grand risque que le résultat du vote ne soit pris en compte que dans le cas d'une victoire du OUI !
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