Un appel à projet « promotion de la santé et prévention » a été de nouveau lancé cette année entre mars et mi-avril dernier. Il portait sur cinq thématiques :
- les addictions,
- le suicide,
- l’alimentation et l’activité physique et sportive,
- les relations affectives et sexuelles et,
- la santé environnementale.
« Nous investissons dans la prévention, même si nous n’avons pas de résultat avant plusieurs années (10 à 15 ans). Ces actions sont là pour améliorer l’espérance de vie », commence Marie-Sophie Desaulle, directrice générale de l’ARS. Parmi les demandes de l’ARS, le travail doit surtout se focaliser sur les enfants et adolescents, les personnes en situation de vulnérabilité économique et sociale ainsi que les personnes connaissant des périodes de rupture. « Les personnes en rupture, sont les plus à risques. Ce sont elles que nous signons », souligne Marie-Sophie Desaulle.
336 dossiers ont été reçus cette année, contre 460 en 2011 ; mais ils sont de meilleure qualité (et mieux cadrés par un cahier des charges plus précis) puisque 258 d’entre eux (76,8 %) ont été retenus contre seulement 230 en 2011 (50 %). 87 % des dossiers sont réalisés par des associations. L’enveloppe totale est de 2 857 414 € (elle était de 2,4 M € en 2011) :
-34 % de cette somme est allouée aux addictions ;
-21 % à la sexualité ;
-et 19 % à la santé mentale (comprenant le mal-être et le suicide).
Par exemple, le travail de prévention sur l’alcool et les jeunes n’a pas encore eu d’effets majeurs. On remarque les chiffres sont stables pour les filles mais continuent d’augmenter pour les garçons. Pour Marie-Sophie Desaulle, « il faut faire bouger les comportements de toute une génération ». Par contre, le nombre de suicides a baissé sur les populations ciblées prioritairement par l’Ars, les jeunes et les personnes âgées. Aucun changement pour les 20-60 ans qui sont plus difficiles à toucher, surtout les hommes.
15 à 20 % des entrées aux urgences peuvent être réalisées ailleurs.
Pour cela, l’ARS met en place un réseau de points fixes de consultation. Qu’est-ce donc ? Il s’agit d’un service mis en place la nuit (de 20 h 00 à 8 h 00) et les week-ends pour que les gens évitent d’aller systématiquement aux urgences. Comment ça marche ? Tout d’abord il faut appeler le numéro de son département *. L’appel est pris par un médecin qui écoute le problème du patient. Quatre solutions sont possibles :
- il n’y a rien de grave et le patient peut attendre le lendemain pour voir son médecin.
- le médecin fait une prescription par téléphone faxée directement à la pharmacie de garde et il ne reste plus au patient qu’à aller chercher ses médicaments.
- le médecin doit voir le patient qui vient au point fixe de consultation (ou l’attente est beaucoup moins importante qu’aux urgences), en général à l’hôpital local ou dans une maison de santé.
- l’état du patient ne lui permet pas de se déplacer et une ambulance (ou le SMUR) vient le chercher pour l’amener aux urgences.
Actuellement, il existe plus de 40 points fixes de consultation sur les Pays de la Loire, dont une petite quinzaine en Loire-Atlantique. Deux ont d’ailleurs été créés assez récemment à Saint-Nazaire et à Nantes.
C’est un fait : suivant les régions et les villes, médecins et infirmiers sont plus ou moins présents. Les grandes villes sont souvent plus favorisées que les campagnes. Un fait accentué pour les médecins par des départs en retraite non remplacés. Pour mieux répartir géographiquement les professionnels de la santé, l’ARS a pris plusieurs mesures :
L’option démographie : l’ARS donne aux médecins une aide à l’investissement (2 500 à 5 000 €) et une aide à l’activité (10 % des honoraires s’il travaille en groupe avec un plafond de 20 000 € et 5 % pour un médecin en pôle santé avec un plafond de 10 000 €) s’ils adhèrent pour trois ans.
L’option santé solidarité territoriale : pour améliorer l’offre de soin en zone déficitaire, une rémunération complémentaire (plafonnée à 20 000 €) et la prise en charge des frais de déplacement sont proposées aux médecins voulant exercer au moins 28 jours pendant trois ans dans une zone déficitaire.
Les infirmiers ne peuvent plus s’installer dans des zones sur-dotées, à moins d’un départ. Il en existe plusieurs en Loire-Atlantique : en Presqu’île ou encore dans la zone de Nozay. Un zonage similaire va bientôt être réalisé pour les kinésithérapeutes et les dentistes.
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