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L’ARS sur tous les fronts

Que ce soit le plan Alzheimer, les contrats de retour à l’équilibre ou les zones fragiles, les projets et les réalisations de l’Agence Régionale de la Santé (ARS) Pays de la Loire, ne manquent pas.

Deux actions vont être mises en œuvre autour du plan Alzheimer. La première concernant la formation des aidants et la seconde sur des lieux de répit pour les proches des malades. La formation va durer deux jours et va permettre aux aidants de mieux comprendre les difficultés du malade, la maladie, les aides possibles. Le projet va coûter 148 000 € et va financer 124 formations (une dizaine de personnes à chaque fois) sur l’ensemble de la région. « Nous avons lancé un appel à la candidature en juin qui a obtenu 17 réponses. Beaucoup d’associations, de CCAS, de CLICs, … », commence Marie-Sophie Desaulle, directrice générale de l’ARS des Pays de la Loire. 6 candidatures viennent de Loire-Atlantique, le département ayant le plus fort taux de malades d’Alzheimer sur la région (39 %). Une attention prioritaire est portée aux dossiers présentant plusieurs garanties comme un minimum de huit personnes formées, la qualité de l’animation et de la pédagogie, la présence d’un intervenant « fil rouge », une prise en charge gratuite ou encore un calendrier privilégiant les week-ends et vacances. Le programme va démarrer en janvier 2012. Un répertoire des services aux aidants avec différentes entrées est accessible sur le site de l’ARS (http://www.ars.paysdelaloire.sante.fr/Aide-aux-aidants.121270.0.html).
Un accueil de jour pour aider les aidants est installé avec trois nouvelles plateformes de repos pour les proches des malades d’Alzheimer : Al’fa répit 44 à Drefféac  (Loire-Atlantique) l’association La reposance au Mans (Sarthe) et l’association Anne De Melun à Baugé (Maine-et-Loire). « La Maison des aidants à Nantes s’en occupait déjà à titre expérimental. Elle a été validée maintenant. Nous voulons au final couvrir la totalité du territoire », explique Marie-Sophie Desaulle.
Ces plateformes existaient déjà avant, elles géraient un accueil de jour pour les malades. Un appel à candidature a été lancé par l’ARS en juillet 2011 et un autre le sera avant la fin du premier trimestre 2012 pour trois nouvelles plateformes. Une dotation forfaitaire d’un montant maximum de 100 000 € sera faite annuellement.

Les zones fragiles

« La démographie médicale inquiète et surtout les zones fragiles. Une convention a été signée avec les médecins en juin 2011 : ils vont avoir des aides s’ils se regroupent pour travailler dans ces zones. Notre travail est donc de définir ces zones », ajoute Marie-Sophie Desaulle. Comme il n’en existe pas vraiment dans les Pays de la Loire, même si seulement 50% des communes ont un médecin, on considère que ce sont surtout les zones rurales.  À noter qu’aucun habitant de la région n’habite à plus de 15 km d’un médecin. Il existe deux grands scénarios pour définir ces zones :
- prendre toutes les zones qui n’ont pas ou peu de médecins et regarder comment çela va se passer dans les cinq prochaines années ;
- ou considérer qu’il faut un médecin par commune ou pour un périmètre défini (comme le canton). L’assurance-maladie, l’État et les collectivités territoriales vont donner des aides pour la mise en place de ces zones fragiles. Pour Marie-Sophie Desaulle, « avec la première méthode, ce sont la Mayenne et la Sarthe qui en profiteront le plus ; et avec la seconde il faudrait aussi ajouter la Vendée et le Maine et Loire. Nous allons faire un travail similaire avec les infirmiers et les kinés ». La manière de définir les zones va être tranchée au premier trimestre 2012 ; le dispositif sera alors mis en place dans les six mois.

Contrat de retour à l’équilibre financier
Actuellement, l’ARS a six contrats : le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes (2008), le CH de Laval, le CH du Mans, le CH de Saint-Nazaire (2011), le pôle Jules Verne (2011) et le CH des Sables d’Olonne (2011). Dans l’ensemble, la situation s’améliore : le déficit du CHU de Nantes est passé 4,4 M € fin 2010 à 1,1 M € (prévision pour fin 2011 ; celui du CH de Laval, de 3 051 000 € à 1,9 M €: celui du CH du Mans, de 2,8 M € à 969 000 € ; celui du CH de Saint-Nazaire de 4,5 M € à 2,9 M € ; celui du pôle Jules Verne de 1,7 M € à 1,584 M € ; et, enfin, celui du CH des Sables, de 1,390 M € à 2,153 €. Pour continuer sur sa lancée, le CH de Saint-Nazaire doit améliorer son organisation, maîtriser ses dépenses et renforcer son attractivité. « Nous lui demandons de retrouver son niveau d’activité de 2009. Il y a un vrai travail à faire, notamment pour les médecins pour qu’ils redonnent confiance aux usagers et vis à vis des médecins du privé, pour les encourager à envoyer leurs patients à l’hôpital », conclut Marie-Sophie Desaulle.

Auteur : AP | 15/11/2011 | 0 commentaire
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