Christophe Priou soutient François Fillon

Quel est votre avis sur le projet de loi autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) ?
On ne devrait pas avoir peur du référendum, on est dans le débat comme à l’époque de  Maastricht où l’on n' a pas assez respecté le non. C’est aujourd’hui une des raisons des abstentions ou des votes extrêmes.

Dans le débat Copé-Fillon, qui soutenez-vous ?
Je soutiens François Fillon, c’est un grand réformateur, ce sont ses projets de lois qu’il a mis en œuvre sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

La Baule devait-elle recevoir le congrès du Front national ?
Si le Front national est un parti interdit, ce qui n’est pas le cas. On ne combat pas le Front national en lui refusant une salle, on le victimise. Si on veut  le combattre c’est sur le terrain des idées. On ne peut pas leur interdire de se réunir, il faut être logique et démocrate. Il y a une différence entre louer une salle au FN et leur faire un message de bienvenue.

Il y aura bientôt des élections à l’UMP départementale, faudra-t-il tirer des conclusions des échecs électoraux ?
L’UMP est à reconstruire. Il doit y avoir une nouvelle stratégie, nous devons trouver de nouvelles générations d’hommes et de femmes et les aider à s’implanter,  il faut revenir aux fondamentaux. Je suis le seul parlementaire avec André Trillard et je me sens une obligation de peser dans les choix qui seront fait, il va falloir que je m’investisse, d’ailleurs Fillon et Copé me l’ont demandé.

Êtes-vous favorable à la parité homme-femme en politique ?
La cause de la femme a beaucoup progressé, ce n’est pas un thème de campagne d’être une femme ou un homme. Normalement le maire de Nantes en remplacement de Jean-Marc Ayrault devrait être une femme, et personne ne le dénonce. C’est un manque de confiance et on ne le souligne pas assez.