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Hollande débarque Batho

Delphine Batho ministre le l'écologie a qualifié ce matin le budget de son ministère de «mauvais». Elle y a gagné un bon pour sortie immédiate. Philippe Martin la remplace dans la fonction.

L'Élysée l'a annoncé « sur proposition du Premier ministre (Jean-Marc Ayrault), le président de la République a mis fin aux fonctions de Delphine Batho et a nommé Philippe Martin, ministre de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie». Philippe Martin, député socialiste du Gers, membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée remplacera Delphine Batho.

La ministre était jusqu'alors des plus discrètes, son départ aura été plus bruyant que ses interventions depuis sa nomination, mais la brèche est désormais clairement ouverte entre socialistes et verts. Ceux-ci ont cependant fait savoir « qu'ils ne quittaient pas de gouvernement » mais ont convoqué dès ce soir une réunion de crise.
L'avertissement de François Hollande au gouvernement pour un « problème évident d'expression de cohérence gouvernementale » selon Laurent Fabius, s'effectue à peu de frais car tombant sur une ministre qu'on disait déja très isolée.

Auteur : LY | 02/07/2013 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 02 juillet 2013 à 22h07 par yt75, Paris
Rappelons que la crise mondiale actuelle est aussi si ce n'est avant tout, un monstrueux choc pétrolier qui hélas ne fait que commencer, dernière synthèse Laherrère (ASPO France) :
http://goo.gl/LzmGp
Ce qui amène à :
http://iiscn.files.wordpress.com/2013/07/bp-oil-price-2013.jpg

Et que l'on soit quasi incapable de simplement nommer la chose (en préférant la valse des étiquettes financières) n'y change rien.
Un sérieux rééquilibrage entre taxer les carburants fossiles et le travail serait une vraie mesure.
La qualifier d'écologique, même si on peut considérer que c'est le cas, est aussi un symptôme de l'incapacité à montrer la situation actuelle.
De fait on "paye" aussi aujourd'hui la com uniquement axée sur les aspects CO2, alors que les mesures possibles sont tout simplement les -MÊMES- pour les deux aspects .
(diminution de la dépendance aux carburants fossiles et déficit commercial associé d'une part, émissions de CO2 d'autre part).

On remarquera aussi dans le graphique prix du baril ci dessus la légende classique : «premier choc pétrolier = Yom Kippour/embargo Arabe = évènement géopolitique = rien à voir avec les contraintes géologiques». Alors que le premier choc était surtout la conséquence directe du pic de production des Etats-Unis ayant eu lieu en **1970**.
Il serait peut-être temps d'être au courant, non ?
Résumé en fin de post :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/
Voir en particulier les interviews d'Akins (ambassadeur US en Arabie Saoudite à l'époque) dans «la face cachée du pétrole» partie 2 à partir de 18:00 pour le premier choc.

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