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Fessenheim : Pourquoi vouloir tuer notre pays ?

" Le démantèlement, après l'arrêt de ses deux réacteurs, de la centrale nucléaire de Fessenheim, est un coup mortel porté à notre indépendance énergétique. Alors que notre pays, grâce à nos dirigeants du siècle dernier, qui « pensaient le futur » avait su s'équiper d'un appareil de production d'électricité qui, à lui seul, couvre presque les trois-quarts de nos besoins. Il fournit, de plus, une énergie à bas coût qui augmente notre compétitivité, nos gouvernants choisissent de volontairement détruire cet avantage."

" Certains, tels Bruno Lemaire, tentent timidement de s'élever contre cette décision, mais ne sont pas suivis. Il y a de « l'écologisme » dans l'air du temps et notre président semble s'y rallier. Que ce soit par opportunisme ou conviction personnelle, le résultat sera le même.

Comment peut-on, alors même que l'impérieuse nécessité de réindustrialiser la France s'impose à tous ceux qui croient encore en elle, poursuivre le programme édicté par la funeste « loi sur la transition énergétique » qui apparaît d'un autre âge ? 

Nous attendons toujours, comme des centaines de millions, et peut-être même des milliards d'autres gens, qu'un véritable débat contradictoire nous permette de juger par nous-mêmes du bien-fondé de ces mesures. Or, le rôle de la concentration dans l'atmosphère du dioxyde de carbone et « l'effet de serre » dont il serait à l'origine n'a jamais été clairement démontré. Le GIEC a lui-même abandonné sa référence à la courbe de Mann (dite « crosse de hockey »), sur laquelle reposait cette théorie.

Indépendamment de cela, le nucléaire ne produit aucune émission de CO². L'argument de la difficulté du retraitement des déchets laissés par la fission nucléaire, notamment ceux à longue période de radioactivité naturelle, risque de tomber dans un proche avenir. Un chercheur français, Gérard Mourou, est arrivé à des résultats très prometteurs en ramenant cette période d'un million d'années à moins d'une demi-heure. Pour cela, il a même partagé avec une chercheuse canadienne, Donna Strickland, le prix Nobel de physique 2019. 

On voudrait nous faire croire que les éoliennes vont assurer à elles-seules la production d'électricité assurée par les réacteurs progressivement arrêtés. C'est une gageure dont nous mesurerons vite les effets. 

Et je ne parle pas des doutes émis par le Président Macron lui-même concernant l'implantation de ces machines dans nos campagnes...

De plus, la réduction programmée de l'emploi des carburants issus du pétrole implique de trouver une autre énergie pour les véhicules, et en particulier les voitures électriques. Toujours les éoliennes ? 

À vrai dire, on voit mal comment notre pays, comme probablement beaucoup d'autres, pourrait se passer, pour l'énergie du futur, du tandem électricité – hydrogène. Et comment pour produire cette électricité en quantité et à un prix abordable, on pourrait se passer du nucléaire. Nos voisins Allemands, qui ont abandonné le nucléaire après Fuku-Shima semblent manifester quelques craintes à ce sujet. Certaines mauvaises langues disent même qu'ils reviennent au charbon...

Les décisions d'aujourd'hui dessinent le pays de demain. Nous avons un appareil performant et efficace, garant de plus de notre indépendance énergétique, ne le mettons pas à la casse au nom d'une idéologie qui tient plus du dogme que la réalité."

Jean Goychman 

Président du Groupe RN

Pays de la Loire

Auteur : Edito JG | 01/07/2020 | 0 commentaire
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