Il y a quelques jours, un sondage donnait les estimations de vote des Français dans le cas d’un second tour opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron.

Il apparaissait que, dans cette configuration, ce dernier ne l'emporterait que d'une courte tête avec 52 % des suffrages.






En dépit des cris de victoire compréhensibles chez les proches de Marine Le Pen, il se pourrait cependant que ce sondage soit également un message subliminal adressé à notre actuel président.



Du style « Êtes-vous le meilleur candidat face à Marine Le Pen ? Ne pensez-vous pas qu'avant de vous représenter, vous devriez peut-être y regarder à deux fois, car l'écart à un an de l'élection se resserre et montre une dynamique dangereuse, qui risquerait d'ouvrir à Mme Le Pen les portes de l'Elysée ? »






Comme par hasard celui qui fait, comme dit le dicton, fait si bien les choses- le site Jean Jaurés reprenait les propos parus dans le journal Libération :



Cette une de Libération met en avant ce que beaucoup disent depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois : les électeurs de gauche qui, pour une grande part, s’étaient rendus aux urnes en mai 2017 pour voter Emmanuel Macron face à Marine Le Pen ne se feront pas avoir une fois de plus. On ne les y reprendra plus, en quelque sorte. Ils n’accepteront pas de voter une nouvelle fois pour un candidat qui n’aurait pas montré durant son quinquennat beaucoup d’appétence à leur adresser quelques signaux que ce soit. Dès lors, la conclusion tombe d’elle-même, tel un couperet fatal : puisque la candidature du président de la République ne serait pas à même d’assurer un bon score des démocrates au second tour, avec le risque de voir Marine Le Pen parvenir au pouvoir, il ne lui resterait plus qu’à se retirer afin de favoriser la qualification au second tour d’un candidat à même, lui ou elle, de faire vivre ce « front républicain »






Là, le message a le mérite d'être clair, voire limpide. Si Emmanuel Macron maintenait sa candidature, il devrait assumer à lui seul d'avoir fait élire Marine Le Pen à la présidence en 2022.



D'autant plus qu'Emmanuel Macron lui-même n'a pas écarté cette hypothèse :

 "Et peut-être que je ne pourrai pas être candidat. Peut-être que je devrai faire des choses dans la dernière année, dans les derniers mois, dures, parce que les circonstances l'exigeront, et qui rendront impossible le fait que je sois candidat", a affirmé le chef de l’État au micro de BFM-TV






Il ne manque plus que le nom du candidat ou de la candidate qui serait à même de faire renaître ce front républicain.

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