"Depuis le 21 octobre 2003, l’Etat échoue à implanter des éoliennes en mer : pourquoi ? Pour tous les projets d’éolien posé en mer, autorisés ou en cours d’attribution :
• aucun n’a fait l’objet d’une évaluation environnementale préalable à l’Appel d’offres ;
• La planification et l’aménagement de l’espace maritime imposent l’éolien en mer au détriment d’autres activités et de l’environnement, notamment par le choix bâclé des zones propices ;
• Les obligations d’information et de consultation du public aux décisions relatives à l’environnement n’ont pas été respectées : pire même, l’information concernant la visibilité des éoliennes et la biodiversité des fonds marins concernés a été longtemps volontairement trompeuse, et est encore largement sous-estimée.
• Le développement des sites d’éolien en mer détruit les habitats et les espèces : certaines zones qui auraient dû faire l’objet d’une protection n’ont volontairement pas été protégées ; les évaluations relatives à l’affectation des espèces déjà en danger et des habitats sont totalement insuffisantes ; l’examen des effets cumulés des projets est complètement absent (impact sur les espèces migratrices).
• La promotion de l’éolien en mer se fait à des tarifs exorbitants, subventionnés par le consommateur (CSPE), et sans aucun contrôle de l’efficacité puisque les services de l’Etat ne disposent même pas, par eux-mêmes, de la mesure du vent sur les sites, qu’ils ne peuvent connaître que par le porteur de projet (cf les conventions d’occupation DPM), donc juge et partie !
D’ailleurs, notre collectif environnemental DLM, (strictement local) ne s’est pas opposé au principe de l’éolien en mer, mais a seulement demandé de déplacer la zone en un endroit plus favorable à la biodiversité et à l’impact visuel beaucoup plus faible pour le tourisme : refus obstiné des préfets et d’EDF. Refus de la Cour et du gouvernement d’exiger une étude alternative, théoriquement obligatoire, dans une autre partie de la zone définie comme propice par l’Etat. Cela justifie amplement nos recours juridiques…
C’est ensuite l’insuffisance des connaissances techniques et environnementales : si EDF-EN et EMF étaient si confiants dans la qualité de leur projet, ils seraient déjà en phase de construction. L’excuse des recours ne fait que masquer ces insuffisances.
NON, les recours ne sont pas épuisés
Les associations locales de DLM n’ont pas déposé de recours contre l’arrêté préfectoral du 07.04.2017 et la convention d’occupation du Domaine Public Maritime attenante, pourtant fort critiquable : des conventions identiques « copiées-collées » seront examinées dans le cadre des recours portés par les sites de la Manche de Fécamp, Courseulles et St Brieuc.
Les associations de DLM préfèrent préserver leurs ressources pour porter ses recours hors de la juridiction spéciale, puisque, en considérant leur intérêt à agir non « suffisamment direct et certain », la Cour a ainsi escamoté les vraies questions sur lesquelles elle devait se prononcer.
Les associations PROSIMAR - GRSB attendent la notification et le texte de la décision du 25 juillet…"
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