Après le recours contre le projet sur le Banc de Guérande (23 juillet 2016) et celui contre le projet des hautes Falaises (Fécamp Etretat, 16 août 2016), cette semaine, c’est, huit associations qui ont déposé un recours contre le projet éolien en mer devant les plages du Débarquement.
DLM évoque dans un communiqué les difficultés du secteur.
"La stratégie gouvernementale pour créer une « industrie française éoliennes offshore » a fait long feu avec la vente d’Alstom à GE et l’abandon d’AREVA au profit de SIEMENS.
DONG Energy, particulièrement expérimenté, a abandonné EDF EN, qui l’a remplacé par un exploitant canadien ENBRIDGE qui n’a pas plus d’expérience dans l’offshore qu’EDF EN !
Et que dire de la filière française avec Alstom Eoliennes SN, installée à St Nazaire (une trentaine de salariés) qui bénéficie d’une subvention de 1,45 M€ du Conseil Régional et de la CARENE (donc avec nos impôts locaux) quand son propriétaire Alstom Power Holdings SA (sous GE Renewables management services – Président Jérôme Pécresse) peut racheter LM Wind Power Holding A / S, concepteur et fabricant de pales d'éoliennes basé au Danemark, pour une valeur de 1,5 milliard d'euros ?
Les recours pour la plus part complètement injustifiés, sont graves de conséquences, pour le développement de cette industrie et pour l’emploi.
Alors que les démarrages des travaux étaient prévus en 2018, les recours peuvent retarder d’au moins un à trois ans. Chez GE Renewable Energy (ex-Alstom) qui construit les turbines à Saint-Nazaire, les recours pourraient avoir un impact sur le plan de charge et l’emploi. Actuellement GE fabrique 66 turbines pour une implantation dans un parc allemand Merkur, en mer du Nord.
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