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Elections législatives partielles Territoire de Belfort et Val d’Oise : Les enseignements

Ce scrutin a été marqué par un très fort taux d’abstention 29,5 % de votants dans le Territoire de Belfort et 20% de votants dans le Val d’Oise. Cela étant le nombre des votants permet de tirer quelques enseignements sur la recomposition politique du Pays.

Territoire de Belfort forte progression des LR

Dans le Territoire de Belfort  le candidat sortant LR progresse de 16% par rapport à 2017 quand le candidat Modem LREM baisse de 5 points. La candidate des Patriotes Sophie Montel (1,99%) démontre que ce n’est pas demain que le nouveau parti de Florian Philippot pourra avoir des élus. De son côté le candidat FN a perdu 10 points. Ce résultat va donner des certitudes à Laurent Wauquiez qui voit ici la nouvelle droite LR reconquérir les électeurs qui étaient partis au FN. Les résultats de ces deux élections partielles fragilisent LREM qui voit ses scores en perte de vitesse.

Inscrits 47 457 , Votants 14 002 (29,50%) , Exprimés 13 497 , Blancs 342 (2,44%) , Nuls 166 1,19%) , 

Arthur Courty (PS) 351 (2,60%) 

Ian Boucard (LR/UDI) 5 266 (39,02%) 

Yves Fontanive (LO) 214 (1,59%) 

Christophe Grudler (Modem/LREM) 3 600 (26,67%)

Jonathan Vallart (UPR) 99 (0,73%)

Julie Kohlenberg (DLF) 515 (3,82%)

Sophie Montel (LP) 268 (1,99%)  

Jean-Raphaël Sandri (FN)1 015 (7,52%)

 Anaïs Beltran (FI) 1 568 (11,62%) 

Vincent Jeudy (EELV) 601 (4,45%)

Val-d'Oise En Marche perd 6 points

Les électeurs de la 1ère circonscription du Val d'Oise (Pontoise / Vexin) étaient appelés  aux urnes dimanche l'élection d'Isabelle Muller Quoy (LREM) ayant été invalidée à la suite du recours demandée par son concurrent Antoine Savignat (Les Républicains) en raison de l'inégibilité du suppléant d'Isabelle Muller Quoy qui avait été président du conseil des Prudhommes moins d'un an avant son élection.

La candidate En Marche perd 6 points quand le candidat LR progresse de 6 points par rapport au premier tour 2017. Le FN perd 5 points quand la France Insoumise progresse et reste la première force d’opposition à Gauche devant le PS qui a encore baissé par rapport à 2017. Les Patriotes, et le PCF ont un score anecdotique avec moins de 2%. Le candidat LR ne pourra pas être élu au 2e tour sans bénéficier d’un report des voix du FN. Les consignes de vote seront à scruter de près à gauche comme à droite.

Isabelle Muller-Quoy (Lrem) arrive en tête de ce premier tour  avec 29,28% 

Antoine Savignat (Lr) 23,67% ;

Leïla Saïb (Fi) 11,47% ;

Stéphane Capdet (Fn) 10,11% ;

Sandra N’Guyen Derosier (Ps) 6,88%,

Bénédicte Ariès (Eelv) 6,20%,

Jean-Paul Nowak (Dlf) 4,31% ;

Brigitte Poli (Pcf) 1,97% ;

Hélène Halbin (Lo) 1,25% ;

Denis Cornet (Les Patriotes) 1,19%

Christophe Hayes (Upr) 1,04%.

La participation est faible juste au dessus de 20 %.

30/01/2018 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 06 février 2018 à 10h09 par michel bailly, Bouguenais
Hélas !!!

Seul enseignement à tirer de ces scrutins : la participation.

En Territoire de Belfort, le sortant LR est réélu avec 10,50% des inscrits.

Dans le Val'd'Oise, le vainqueur a été élu avec 51,45% de - de 20% de participation.

Ce constat en dit long sur le socle électoral de LR.

A croire que le meeting national LR, à Paris, salle de la Mutualité (à ne pas confondre avec un Conseil National tenu par le respect des statuts) n'a pas servi l'intérêt des électeurs LR pour ces deux scrutins.

Quand à la candidate Modem, en Territoire de Belfort, elle a subi l'effet "candidat sortant" de son adversaire.

Plus inquiétant pour la sortante LREM dans le Val d'Oise, élue par défaut en Juin 2017, elle confirme que son parti n'a toujours pas de socle malgré la présence sur/médiatisée, matin, midi et soir, du Président de la République depuis six mois ... dont elle a été la représentante zélée à l'Assemblée nationale.

D'un côté, plus de socle électoral pour les partis d'opposition républicaine.

De l'autre, pas de socle électoral pour le parti majoritaire du Président.
Ce parti se résume à la personne du Président ... rien d'autre, rien que ça !!!

Pour terminer ce propos ...

Un autre socle, par contre, se constitue dans ce paysage.
Celui des mécontents de la classe politique, en grande partie fournie par les structures des formations politiques, mais aussi par le Président de la République.

Michel Bailly

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