En épousant le libéralisme économique débridé dans les années 1980, la gauche perd le vote populaire et se cherche alors un prolétariat de substitution : ce seront les minorités sexuelles, religieuses, ethniques, etc. qui remplaceront désormais l’ouvrier. Le libéralisme économique (libre échange, marché concurrentiel, etc.) engendrant nécessairement le libéralisme culturel (la libération des mœurs), et réciproquement, le Parti socialiste a vu dans ce phénomène un moyen de montrer qu’il est encore de « gauche ». Depuis son arrivée au pouvoir, François Hollande est dépassé par la situation économique de la France : 17.600 chômeurs supplémentaires par mois, perte de 250.000 emplois depuis son élection, une dette qui s’alourdit de 168 milliards et aucune crise planétaire pour se disculper, …
Alors le président de la République, qui a été à l’école mitterrandienne, se transforme en illusionniste du Parti socialiste : assisté de sa clique d’idéologues, il agite les questions dites « sociétales » pour mieux masquer son incommensurable échec économique. Réformes dont on ne comprend pas toujours ni l'urgence, ni la légitimité : réforme du congé parental (laquelle prévoit de sanctionner les familles en réduisant de 6 mois le congé parental si le congé n’est pas partagé entre les deux parents !), la suppression de la notion de "situation de détresse" pour l'IVG (avec la complicité passive de l’UMP), la suppression du terme "en bon père de famille" (lequel n’aura bientôt plus le droit de donner une fessé à son enfant comme le prouve une récente condamnation à une amende de 500 euros avec sursis). Après le mariage pour les personnes du même sexe (dissimulé sous l’expression de « mariage pour tous » qui donne l’impression que les socialistes n’assument pas ce qu’ils font), ce sont à présent les partisans de la Gestation pour Autrui, ultra-minoritaires mais ayant l’oreille du gouvernement, qui crient les plus forts. Le 26 juin 2014, notre pays a a été condamné à deux reprises par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), faute d’avoir transcrit à l’état-civil français les actes de naissance d’enfants nés à l’étranger par mère porteuse. Ce sont dans les enceintes européennes, qui légifèrent sur des évolutions de la Société qu’elles sont les seules à voir, que le lien familial est le plus souvent attaqué : les rapports Estrela et Lunacek (traitant de sujets comme l’accès aux contraceptifs et à l’avortement, la procréation médicalement assistée, l’éducation sexuelle et la liberté de conscience. Bref, des sujets censés échapper à la compétence de l’UE) incitent « les états membres à veiller à ce que l’enseignement de l’éducation sexuelle soit obligatoire pour tous les élèves des écoles primaires et secondaires et qu’une part suffisante soit consacrée à cette matière dans les programmes scolaires ». Les élèves auraient même droit à « une éducation sexuelle qui doit inclure des informations non discriminatoires et donner une image positive des personnes LGBTI ». (Lesbiennes, Gay, bi-trans-identitaire) rééducation idéologique concrétisée par la mise en place des ABCD de l’égalité expérimentés sur des enfants de maternelles et du primaire par les ministres Vincent Peillon et Najat Vallaud Belkacem (préalable à la théorie du genre). Compte tenu de sa soumission aux groupes de pression et de sa foi en sa supériorité morale, il est à craindre que le gouvernement, une fois de plus, cède sur la GPA : c’est pourquoi je vous convie au grand rassemblement organisé par les jeunes de Debout La France, jeudi 18 juin à 19h30 devant le palais de justice de Paris !
L’enfant n’est la propriété de personne, il ne peut être l’objet d’aucun commerce ni d’aucun don, ni avant, ni après sa conception ; la grossesse ne peut être l’objet d’aucun contrat par respect de la femme ; l’Etat doit combattre toute atteinte portée à ce double principe aussi bien sur son territoire que dans le cadre de sa politique étrangère. En conséquence Debout la France propose l’interdiction de la GPA : il n’est pas pensable de revenir à un nouvel esclavage qui consisterait à utiliser le ventre d’une femme contre de l’argent. Debout la France réaffirme que l’enfant a des droits, l’enfant n’est pas un droit. En conséquence Debout la France propose d’autoriser l’acquisition de la nationalité française aux enfants issus d’une GPA à l’étranger dans la mesure où les enfants ne sont responsables mais à condition que les auteurs du crime donnent l’identité de la mère biologique et soient sanctionnés financièrement sévèrement pour avoir enfreint la loi française. En contrepartie, revoir la législation sur l’adoption pour permettre aux couples en mal d’enfants d’y accéder plus facilement et mettre moins de freins à l’adoptabilité des enfants sans père ni mère.
Ne nous leurrons pas ; c’est bien l’institution familiale qui est la première victime de ses manœuvres, a l’heure où elle a, plus que jamais, besoin d’être soutenues pour remplir sa fonction vitale : celle d’unité de base de la société, source première d’éducation et de soins, lieu de transmission des valeurs et de la culture. Ce que les socialistes nous présentent comme du « progressisme culturel » n’est rien d’autre que la généralisation du comportement consumériste aux autres sphères de la vie: le consommateur qui a remplacé le citoyen se substitue maintenant au membre de la famille. L’ennemi à abattre est désigné : il s’agit des institutions qui enracinent la personne dans une identité. La mère, le père, l’enfant doivent s’effacer devant la conception du gouvernement, celle de l’individu roi qui évolue dans un centre commercial. La vie est maintenant appréhendée comme un vaste marché : on décide d’avoir un enfant comme on achète compulsivement le dernier écran plat.
« Relativisme et individualisme » voilà les maux de notre époque, voilà un slogan parfait pour les socialistes
Cécile BAYLE DE JESSE
Tête de liste de Debout la France aux élections régionales
Membre du Bureau National DLF, Déléguée nationale à l’Epanouissement familial
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