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De l'anti-limace dans l'eau, sans danger selon l'agence régionale de la santé

L'agence régionale de santé informe de la présence d'un pesticide, le métaldéhyde dans les eaux destinées à la consommation humaine, des eaux non-conformes mais sans risque sanitaire.

Du métaldéhyde, produit anti-limaces, a été détecté dans les cours d'eau de la région et, pour la première fois en sortie des stations de traitement d'eau potable. Les unités de production d'eau alimentées à partir de la Loire et de ses affluents (dont la Sarthe, le Loir, l'Huisne…) sont plus
particulièrement concernées.

Le métaldéhyde est un pesticide utilisé dans la lutte contre les limaces et les escargots, pour les grandes cultures et par les particuliers. Depuis l'automne, les fortes pluies conjuguées aux températures clémentes ont favorisé la prolifération des limaces et donc l'usage de ce produit. Ces conditions météorologiques ont également participé à un transfert de cette molécule vers les cours d'eaux.

Un premier "pic de pollution" a été observé, tout particulièrement dans le Maine et Loire, en novembre; un second à la mi-décembre. Ils peuvent être mis en relation avec deux périodes successives d'application du traitement anti limaces, rapportées par la profession agricole.

Des eaux non-conformes mais sans risque sanitaire

Pour les eaux potables, les dépassements de la norme de qualité (0,1ug/l) qui ont pu être observés dans la région sont peu importants, avec un niveau maximal ponctuel enregistré de 1µg/l. En termes d'effets sanitaires, l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'alimentation de l'environnement et du travail (ANSES) conclut qu'en dessous d'une teneur de 60µg/l, la consommation de l'eau ne présente aucun risque pour la santé.

Les teneurs mesurées se situent donc très en dessous ce seuil. Il n'y a donc pas en Pays de la Loire de risque sanitaire lié à la consommation de l'eau distribuée produite à partir de la Loire et de ses affluents.

En revanche, conformément au code de santé publique, les eaux ainsi contrôlées sont déclarées non-conformes dès lors que la teneur en métaldéhyde dépasse le seuil réglementaire (0,1ug/l) dans les bulletins d'analyses transmis aux collectivités par l'ARS.

Les mesures de gestion mises en œuvre

Les exploitants des usines de production d'eau potable ont mis en œuvre sans délai les mesures correctives (renforcement des traitements, mélanges d'eau, arrêt des captages les plus impactés) lorsque cela était techniquement possible. Elles ont conduit à une réduction des concentrations en
métaldéhyde. Dans certains cas, elles se sont toutefois avérées insuffisantes. Les caractéristiques de cette molécule font qu'elle n'est pas totalement filtrée par les filières de traitement.

06/02/2013 | 0 commentaire
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