Dostoïevski écrivait en 1886 dans « les possédés » que le pire ennemi de la science était la « fausse science », surtout lorsque cette dernière soumettait la science à sa propre volonté. La période que nous vivons pourrait être la parfaite application de ce propos.

Nous sommes sous l'emprise de la peur, érigée en mode de gouvernement. Théorisé en 1967 dans le rapport de la montagne de fer, sorte de réflexion collective entamée en 1963, probablement après l'affaire des fusées de Cuba. Celle-ci avait montré les limites d'emploi d'une guerre conventionnelle alors que les moyens de destruction nés de l'arme atomique risquaient de mettre sur un pied d'égalité les belligérants en les conduisant à s'autodétruire.

Or, la guerre étant, hélas, un mode de fonctionnement quasi-normal de l'Humanité (la paix ne se définit dans les dictionnaires que comme une « période comprise entre deux guerres », il fallait bien essayer de trouver des substituts à ces foutues guerres. Parmi les pistes envisagées dans ce rapport, les peurs à l'échelle de la planète occupaient une place essentielle.


L'Homme à souvent ressenti la précarité de son existence, et a toujours tenté de se rassurer.Pour mémoire, les grandes peurs comme celles de l'an 1000, ou d'autres, toutes aussi irrationnelles ont quelque fois été utilisées à dessein, afin d'en tirer profit. Toutefois, la démarche scientifique encore balbutiante ne venait pas les étayer. Les choses semblent assez différentes aujourd'hui où la science sert, dans certains cas, à la fois de paravent et de gage de réalité. Or, à y regarder de plus près, il s'agit d'une fausse science, qui se diffère de la vraie par l'oubli (volontaire ou non) d'un acte essentiel qui s'appelle « l'expérience cruciale ». Soyons un peu plus explicite: prenons le cas du réchauffement climatique, qui apparaît aujourd'hui comme admis par la plupart des gens. Il s'est imposé grâce à une simple hypothèse, qui réside dans l'augmentation de la concentration en dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Cette concentration augmentant en même temps que la température, elle était naturellement la cause de cette dernière. De plus, cette augmentation ne pouvait provenir que de l'activité humaine, en raison de l'utilisation massive du pétrole et du charbon. Le remède apparaissait immédiatement : il faut réduire notre consommation de produits dont la combustion génère du CO².

Dans une démarche réellement scientifique, partant de la même hypothèse, on aurait étudié la validité de cette dernière en disant : nous constatons qu'une augmentation du CO², en raison de l'effet de serre de ce gaz, fait augmenter la température de la planète, dont nous supposons qu'elle ne dépend que de ce paramétre. Puisque nous avons des mesures dans le temps de ces deux paramètres, vérifions que, à une concentration plus basse, on peut associer une température plus basse.

Ainsi nous pourrions, partant de l'hypothèse, avancer une théorie plus générale.

Or, il se trouve qu'il n'y a aucune corrélation entre la température de la surface de la planète et le taux de CO². Scientifiquement, la cause est entendue et on s'arrête là. Il faut trouver une autre explication et ne plus incriminer le carbone.

Dans la fausse science, ce qui est considéré comme vrai à un instant donné devient immuable et l'expérience cruciale n'est plus nécessaire. C'est ainsi qu'est née, encouragée par certains intérêts financiers qui ont compris le bénéfice qu'ils pouvaient tirer de la taxation du carbone, la loi sur la transition énergétique et les accords internationaux pour « sauver la planète ».


C'est devenu un dogme. Même s'il est exact que certaines pratiques nuisent à l'environnement et à la faune, et il est souhaitable qu'il y soit mis un terme, cela n'est pas de nature à « tuer la planète ».

Mais ce dogme présente un avantage, c'est qu'il entretient la peur de l'avenir. Car nous vivons tous sur cette planète et la disparition de la vie à sa surface nous condamnerait en même temps qu'elle.

Si l'Homme est mauvais, s'il tue la planète, il faut à tout prix éviter sa prolifération. Manque de chance, les progrès réalisés dans le siècle dernier, notamment en matière de santé, d'agriculture et plus généralement de préservation de la vie font que nous sommes de plus en plus nombreux et, fait aggravant, que nous vivons de plus en plus longtemps.

Si nous nous plaçons dans l'optique de l'élite qui prétend diriger le monde, certaines choses apparaissent assez clairement. Les gains en matière de productivité, la numérisation croissante se substituant progressivement à la réflexion, voire à la mémoire humaine, la robotisation pouvant effectuer une multitude de tâches répétitives jusque-là confiées à des humains, font que la prèsence de l'homme dans de nombreux processus économiques ne se justifie plus.


Elle s'est tenue à San Francisco en 1995. Cela fait plus de 25 ans. Elle portait sur l'employabilité de la classe productive en 2050. Trois jours de réflexion entre soi ont permis à cette élite mondiale de fixer le cadre de l'évolution prévisible de cette employabilité. Le résultat est sans appel. D'après eux, seuls 20% des gens de cette classe conserveront un emploi. La question subsidiaire arrive immédiatement : quid des autres ? Le rapporteur, Zbignew Brezinzski, répond presque du tac au tac : les autres auront droit au « titytainment » mot composé inventé pour la circonstance, qui signifie qu'ils auront le « tit» (sein maternel) où on retrouve l'idée du salaire universel et le « tainment » qui vient de l'entertainment  (distractions sous forme de jeux télé).

On se doute un peu qu'il ne s'agit que d'une situation « transitoire » mais que ces gens-là, n'étant plus économiquement justifiés et, de surcroît, nuisibles pour la planète, pourraient avoir un sort beaucoup plus néfaste.

Or, l'actualité nous ramène vers cette problématique. La crise du COVID, par certains cotés, peut fournir une sorte d'accélération de l'Histoire. En payant une partie de la population pour rester chez elle et en la confinant devant la télévision, est-ce une pure coïncidence ou bien une démarche calculée pour simuler les conditions prévues par la conférence de 1995 ?

Il faut dire que la peur inspirée par cette épidémie n'incitait pas trop à la transgression…


Et si nous ajoutons à cela les préparatifs de la « grande réinitialisation », connue sous le nom anglais de « great reset », dont le thème général est une sorte de synthèse entre la finance, l'économie et la géopolitique, nous pouvons penser que nous sommes à un moment-charnière de notre histoire. Le point commun de ces grandes peurs, qu'elles soient sanitaire ou climatique, est qu'elles ne peuvent trouver une solution qu'au travers d'un gouvernement mondial, seul à avoir une capacité suffisante pour pouvoir intervenir efficacement. Et, comme par hasard, on voit apparaître les premiers « impôts mondiaux » sous forme de taxation des GAFAM. En même temps, cette épidémie a montré à quel points nous étions interdépendants les uns des autres, ce qui voudrait impliquer que tous ceux qui seraient tentés de faire « cavalier seul » se lanceraient dans une aventure sans lendemain.

On remarque que Klaus Schwab, fondateur du Forum Economique Mondial de Davos, se félicite de la venue de cette pandémie qui constitue, d'après lui, une formidable opportunité permettant d'accélérer la mise en place de ce great reset. Il l'a d'ailleurs écrit dans le livre dont il est le co-auteur avec Thierry Mailleret intitulé : « COVID 19 la grande réinitialisation »


Elles sont nombreuses. A en croire certains, au bout de presque 2 ans, il s'avère qu'on ne connaît pas grand-chose de ce virus.Tout d'abord son origine. Alors qu'on pensait qu'il résultait d'une mutation d'un virus animal vers l'homme, on évolue plutôt aujourd'hui vers « l'accident de laboratoire » qui semble plus probable. Ensuite, on nous dit qu'il n'existe aucun traitement et que, par conséquent, le salut ne peut se trouver dans la vaccination. Soit. Mais, cependant ladite vaccination ne semble écarter ni la rechute, ni la contamination. En outre, ce vaccin -obtenu par miracle en un temps record, trouve malgré tout un certain nombre de détracteurs, et non des moindres. Les statistiques de certains pays, comme Israël, pourtant très « vacciné », montre une recrudescence de contagions, conduisant à de nouvelles mesures restrictives. Le cas du Royaume Uni, où des chiffres récents indiquent également que les décès peuvent être plus nombreux chez les vaccinés que les non-vaccinés, est aussi troublant.

Enfin, de nombreuses « coïncidences » rapportées dans le livre de Philippe Aimar « Covid 19, enquête sur un virus » (Eds Le jardin des livres) soulèvent plus de questions qu'elles n'en résolvent.


Alors que la population se pose de plus en plus de questions sur la façon dont nous sommes dirigés, l'absence de débat citoyen, après que le président Macron y ait recouru pendant l'affaire des Gilets Jaunes, participe d'une image autoritaire qui qualifie aujourd'hui son action.

On veut nous faire rentrer de force dans un monde inconnu alors même que les raisons invoquées pour y rentrer sont pour le moins incertaines.

Le rôle de l'activité humaine dans ce qui est appelé le « dérèglement climatique » n'est en rien démontré, alors même que l'économie et la finance planétaires vont s'en trouver profondément affectées.

La pandémie, qui ne trouverait son issue que dans une vaccination qui, même si on s'interdit de la qualifier d'obligatoire, risque de finir par s'imposer par les obligations « collatérales »alors même que ces vaccins sont toujours qualifiés d'expérimentaux, et sans que soit tentée la moindre approche de traitement, ni même de mise sur le marché de vaccins classiques, qui pourraient tranquilliser une population encore inquiète devant l'ARN messager.

Avec, surplombant tout cela, une absence très anxiogène de vision à long terme de la géopolitique internationale, dominée par le risque de conflit potentiel entre la Chine et les Etats-Unis avec en fond d'écran ce que certains nomment -à juste titre- le piège de Thucydide des temps modernes.

Dans ce cas, les grandes peurs ne joueraient plus leur rôle de substitut de la guerre classique que les auteurs du rapport de la Montagne de Fer leur avait dévolu.

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