Les rencontres énergies du territoire ont eu lieu pour la deuxième fois sur le territoire de Cap Atlantique. Une quarantaine de personnes sont venues, la majorité sur invitation et d’autres par intérêt. Cap Atlantique a déjà des idées d’actions mais souhaite les soumettre aux acteurs du territoire (ceux présents dans la salle). « Nous voulons nous mettre d’accord sur des actions de terrain rapides et efficaces », commence Clément Mahé, chargé de mission Energie Climat à Cap Atlantique. Les ateliers se découpent en quatre thèmes (mobilité et aménagement ; bâtiments et énergie ; action économique ; consommation et déchets) et vont avoir lieu fin mai – début juin.
Christophe Pin de Météo France, a expliqué ensuite que plusieurs scénarios étaient possibles pour l’avenir de la Loire-Atlantique. Le plus pessimiste d’entre eux estime qu’en 2080, la température moyenne aura augmenté de 4 °C. Pas grand-chose peut-on se dire. Eh bien si ! Le nombre de jours de gel par an va sérieusement baisser (entre 0 et 5 jours). Le corollaire étant une baisse des pluies (allant jusqu’à 30 % pour l’intérieur des terres de Loire-Atlantique) et une augmentation des jours de canicule (entre 30 et 40 par an). Rien de très rassurant. À moins de très sérieusement changer ses habitudes.
D’autant que les émissions de CO2 sont à 85 % issues des émissions dues aux énergies fossiles : pétrole, charbon et gaz. Ces trois sources d’énergie sont de plus en plus utilisées depuis les années 50. Exactement le moment où le climat a commencé à – tout doucement – se détraquer. Étonnant, non ? ! Leur utilisation va forcément baisser. Soit par l’utilisation d’énergies vertes ; soit par leur disparition. D’après des statistiques réalisées en 2010, si la consommation continue ainsi, il ne reste que pour 47 ans d’utilisation de pétrole, 156 ans de charbon, 64 ans de gaz et 85 ans d’uranium.
Sur le territoire de Cap Atlantique, 70 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) viennent du territoire (c’est-à-dire des habitants) et seulement 25 % du tourisme. Selon les secteurs, c’est (encore et toujours) les transports qui remportent la palme des émissions (54 %), suivi des bâtiments (20 %) et de l’agriculture, pêche et alimentation (16 %). Que ce soit les touristes ou les habitants, ce sont les voitures qui consomment le plus en matière de transport de personnes. « Le risque majeur pour Cap Atlantique est celui de submersion marine et d’érosion du trait de côte », explique Clément Mahé.
Cap Atlantique est en train de mettre en place son plan climat. Son but ? Maîtriser les émissions de GES et donc limiter les contributions aux modifications du climat. Mais aussi anticiper les vulnérabilités du territoire et se préparer à l’évolution du climat. Ou « comment faire en sorte que le territoire garde ses conditions de vie actuelles en étant plus sobre en énergies », ajoute Clément Mahé. Sur le territoire comme en Europe, le but est de réduire les émissions de GES de 20 % d’ici 2020 et de 75 % d’ici 2050 ; augmenter de 20 % l’efficacité énergétique d’ici 2020 ; et porter à 23 % la part des énergies renouvelables d’ici 2020. Les communes ont déjà engagé des actions, dont 30 % sont typiques du plan climat. Les thèmes prioritaires sont les bâtiments, les transports, l’éclairage, l’urbanisme, la consommation et le tourisme.
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