www.media-web.fr

Campus Les Républicains à La Baule ou la zénitude des candidats à la primaire

C’est dans une ambiance apaisée et sous un grand soleil que s’est ouvert le campus des Républicains à La Baule. François Fillon à l’issue de son intervention est même venu en bon camarade accueillir Alain Juppé. Pour cette première journée pas de petites phrases, l’air de La Baule a enveloppé les candidats à la primaire d’une forme de zénitude. Deuxième journée demain avec Nicolas Sarkozy.
Francois Fillon et Alain Juppé
Francois Fillon et Alain Juppé

Seulement 1000 personnes étaient présentes à ce campus Les Républicains, ce qui n’est pas une forte mobilisation des militants perturbés par les affaires internes à la fédération. François Fillon et Alain Juppé étaient à égalité à l’applaudimètre, mais à l’arrivée de Bruno Le Maire ses partisans ont presque fait autant de bruit. Nadine Morano  a pris le soin de saluer tout le monde en s’attardant dans les stands.  Hervé Mariton devisait avec les militants, dans l’espoir de glaner quelques signatures.

François Fillon a souhaité le rassemblement. Il est néanmoins revenu sur la " probité nécessaire pour prétendre devenir Président." « moi, lorsque j'étais Premier ministre de Nicolas Sarkozy, il m'est arrivé d'avoir des doutes ou des désaccords avec lui.  Mais jamais, je ne les ai exposés sur la place publique (...) jamais je n'ai été déloyal », même si « parfois, j'ai serré les dents ».

Pour moi la politique c’est noble et c’est un service ou l’intérêt national passe avant tout. J’ai été le compagnon de Philippe Seguin il ne noyait pas ses convictions profondes dans les cuisines politiciennes. Je me suis engagé pour une raison pure et profonde, l’amour de la France. On ne s’engage pas dans la vie politique pour une autre raison. Le goût de servir une cause plus grande que nos simples vies, la volonté de transmettre à nos enfants les chances d’une vie meilleure. Je suis candidat à l’élection présidentielle pour cela et pas pour autre chose. Et j’invite avec vous notre pays à se dépasser pour exister dans la mondialisation. Mais pour convaincre les Français pour les convaincre de faire des efforts pour les convaincre de donner le meilleur d’eux même, il y a des conditions à remplir. Il faut tisser avec eux un lien de sincérité et d’honnêteté. Sincérité sur notre bilan, sincérité sur l’état de la France, honnêteté sur les efforts qu’il faut consentir pour être une nation indépendante et prospère, honnêteté des comportements politiques, car comment imposer le respect de l’état et de la loi si les dirigeants s’écartent eux-mêmes de leur devoir. »

Alain Juppé a souhaité que le scrutin de la primaire soit transparent et incontestable. Il a plaidé pour un code de bonne conduite avec les autres candidats pour éviter les attaques personnelles. Alain Juppé a également réclamé "un engagement clair et définitif" de chaque candidat à "soutenir le champion de la droite et du centre" pour 2017, celui qui sera élu au soir du second tour de la primaire, le 27 novembre.

Nadine Morano a dénoncé l'islamisme radical" qui "attaque notre pays" et a été longuement applaudie. 

Bruno Le Maire clôtura la journée

"Enfin, la primaire va commencer. Enfin, le débat d'idées, pas les querelles de personnes, va pouvoir avoir lieu dans notre famille politique. Enfin, nous allons pouvoir, dans quelques mois, nous débarrasser de François Hollande et du socialisme. 2017 ne doit pas être simplement le retour de la droite et du centre au pouvoir. 2017 doit nous permettre de tourner la page de 30 années de vie politique qui ont déçu les Français",

 

Trois candidats à la primaire ne sont pas venus à La Baule 

Henri Guaino et Geoffroy Didier sont  absents, tout comme Jean-François Copé, qui a annoncé vendredi avoir tous ses parrainages pour être candidat (2500 adhérents, 250 grands élus dont vingt parlementaires) et est en déplacement à Arles.

Nadine Morano
Nadine Morano
Auteur : JR | 03/09/2016 | 1 commentaire
Article précédent : « Les Républicains 2e journée à La Baule sous le signe de l’apaisement »
Article suivant : « Et si Hollande gagnait la bataille de l’emploi ? »

Vos commentaires

#1 - Le 05 septembre 2016 à 10h40 par soizick, GuÉrande
zénitude c'est vite dit;
à part Juppé qui est venu saluer courtoisement Fillon (qui avait l'air embeté) on a plutôt eu l'impression d'une partie de cache cache pendant 2 jours. dès que l'un prenait la parole, les autres disparaissaient vite fait. Elle est belle la droite, quand on vous dit qu'on a la droite la plus bete du monde, en voilà la preuve. Les militants muselés par l'inéfable gatien ont préféré pour la plupart rester chez eux

Laisser un commentaire

*

*

*

*

Les champs marqués d'une étoile sont obligatoires

Media Web Agence de presse et marketing Images & Idées Média-Web Avenue de l’Université 24 CH-1005 Lausanne
www.media-web.fr  |   Nous contacter