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Après les Gilets Jaunes, les Stylos Rouges révèlent la colère des enseignants

Les enseignants sont en rogne. En dehors des syndicats, ils le font savoir en créant un compte Facebook. Ils sont déjà 32 000 membres.
Les Stylos Rouges
Les Stylos Rouges

Un groupe de profs en colère, membres de l’Éducation Nationale, Professeur des Écoles, Professeur en collège/lycée et Professeur en Lycée Professionnel.

Ils dénoncent des classes où les élèves sont de plus en plus nombreux. « Revaloriser leur métier tant mis à mal », « exiger une vraie bienveillance de l'État pour ses élèves en améliorant leurs conditions d'apprentissage », « faire reconnaître la qualité de leur fonction et leur travail »… Ils souhaitent également être « payés à leur juste valeur. »

Les Stylos Rouges vont soutenir aussi les lycéens et les étudiants dans leur combat contre les dernières réformes du bac et de Parcoursup. 

"Le temps de l'action est maintenant venu. Après les « gilets jaunes » et les lycéens, les « stylos rouges » ont décidé de suivre le mouvement et reconquérir certains droits ». Souligne Benjamin, enseignant à Valencienne.

Les Stylos Rouges
Les Stylos Rouges
Auteur : MJ | 29/12/2018 | 2 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 30 décembre 2018 à 16h21 par Chloé, Saint-nazaire
Après les gilets jaunes, les policiers en colère, c'est le tour des enseignants. Ces derniers ont de bonnes raisons d'être en colère, entre les réformes qui ne visent qu'à supprimer des postes et à augmenter le nombre d'élèves par classe, sans parler des salaires notamment en début de carrière. Je crois que les débuts de carrière sont passés de 1,7 le Smic à 1,3 pour bac plus 5. Si quelqu'un peut donner des précisions,confirmer,merci. Certains enseignants sont également impactés par les taxes sur le gazole et l'essence car il y a souvent un décalage important entre lieu de domicile et établissement d'exercice pour cause de vie maritale ou autre. Je crois bien que seuls les titulaires de Zones de Remplacement ont des indemnités kilométriques.J'en profite pour dire que certains médias reprennent en coeur que rien n'est possible à cause de la dette ou des critères de 3%. IL faut quand même dire et redire que jusqu'en 1974, je crois, l'Etat empruntait à la Banque de France à taux zéro et que depuis la dette est le résultat des intérêts versés aux banques, c'est à dire au capital spéculatif.Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres des formes de parasitisme d'un système économique que Macron défend bec et ongles avec ses histoires de "premiers de cordée" et de "ruissellement". En plus son air méprisant contribue à la goutte qui fait déborder le vase. il y a trop de parasitisme pendant que beaucoup galèrent.Le mépris, la condescendance, trop, c'est trop!Il n'est pas seul. Le sieur Darmanin n'est pas mal non plus dans le genre!
#2 - Le 30 décembre 2018 à 22h07 par Moyon, St.nazaire
Bien sûr que les enseignants ont de quoi se plaindre.
Cependant cette démarche me parait "catégorier" les luttes.
S'agissant des profs et instits je regrette ce côté corporatiste sentant la récup'...
Au-delà de la couleur du symbole je n'oublie pas qu'avec le symbole jaune s'exprime plus fondamentalement la lassitude plus large (sinon majoritaire)de beaucoup de nos concitoyens.
Le combat pour une école meilleure défendue par des enseignants mêlés aux gilets jaunes, (avec ou sans stylos rouges) aux côtés de parents d'élèves confrontés à leurs difficultés, me paaitrait plus crédible.

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