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8 mars, journée internationale de la femme, les Etats européens se mobilisent pour mettre fin aux descriminations contre les femmes.

Thorbjorn, secrétaire général du Conseil d'Europe s'emploie à proposer des «  nouvelles politiques et des nouvelles stratégies ».

La protection des femmes contre la violence sexuelle, la non-discrimination envers les mères célibataires, le droit de porter son nom de jeune fille ou encore la protection de l'intégrité physique... la liste est longue. Le Collectif 65 de défense des droits des femmes participe à la 3e marche mondiale des femmes, un mouvement qui s'achévera le 17 octobre 2010.

En juin, un grand rassemblement aura lieu à Paris, explique Michelène Goua-de-Baix, responsable du Planning familial : «  Le thème de la marche mondiale, c'est de lutter contre la pauvreté des femmes dans le monde, les violences faites aux femmes, les femmes et la paix, toutes formes de discrimination » . Au fil de leur marche, le Collectif 65 a rebaptisé les rues et places qu'il a traversé en les remplaçant des noms de femmes célèbres : Lucie Aubrac à la place de Charles de Gaulle ; Simone Veil au lieu de Foch...
Sans verser dans la misogynie, il est évident que les pages d'histoire sont pleines de noms d'hommes remarquables, les musiciennes, les écrivaines et les peintresses sont bien méconnues du monde artistique et culturel... Ou en sommes-nous dans notre Presqu'île ? Ne serait-ce intéressant de répertorier les rues aux noms de femmes célèbres dans nos contrées !

Autre discrimination, à l'encontre des personnes handicapées. Cinq ans après le vote d'une loi sur le handicap, l'Apajh, l'association pour adultes et jeunes handicapés estime que l'Etat se désengage de ses obligations. Elle vient de saisir la Haute autorité de lutte contre les discriminations. L'association s'indigne aussi après le report de six mois de l'augmentation des sanctions contre les entreprises ne réalisant aucune action en faveur de l'emploi des handicapés. «  Le handicap reste en France, la première ou la deuxième cause de discrimination. L'Apajh soumet 10 propositions pour réussir l'intégration républicaine du handicap. Elle veut notamment revenir sur le désengagement du ministère de l'Education natioanle par rapport à la scolarisation des jeunes en situation de handicap.

Les discriminations touchent aussi les plus jeunes. Collègiens et lycéens se heurtent à des préjugés et ont parfois beaucoup de difficultés à trouver ne serait-ce qu'un stage d'observation !
La discrimination n'a pas d'âge, chez les aînés, elle est aussi présente, la maladie, la dépendance, la différence là encore fait état d'isolement...
Journée de la femme, journée du handicap, journée des grand-mères...,
Année du singe, de Chopin, de la lune...
A quand le siècle de la dignité !

Auteur : Caroline Mahé | 09/03/2010 | 3 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 10 mars 2010 à 18h22 par Suelto
Le chemin est long et nous retournons en arrière petites soeurs.
le féminisme n'est pas un un combat d'arrière garde.A ce rytme là, nos petite filles auront perdu let (triste) droit à l'avortement, le droit au remboursement de la contraception, le droit de travailler même peut-être, certains y ont pensé...Déjà ils s'amenuise,
en 75 les garçons faisaient des maths et les filles de la littérature, en 2010 les filles font de la "communication" et les garçons continuent à faire des maths...
Et les filles encore moins d'études techniques qu'en 75.Eh oui, Madame Chopinot...
les garçons sont ingénieurs, et les filles continuent de les suivre...
La loi a donné toutes toutes les clefs, mais les portes doivent être gardées ouvertes car l'obscurantisme rampant est toujours embusqué.
Quand les garçons comprendront qu'ils ne seront certains d'être aimés que si leurs compagnes n'ont pas besoin d'eux pour la pitance et le logis? Et quand les filles sauront que leur identité n'est pas dans le lit qu'elles partagent pendant un temps. Quand nous élèverons nos filles comme des garçons et nos garçons pour nos belles filles, (éventuelles) le monde sera plus fort.
Au fait, c'est quelle couleur ce discours ? Arc en ciel ça v a?
Courage...la dignité se gagne Madame Caroline, un peu chaque jour.
#2 - Le 11 mars 2010 à 09h48 par plusmieux
100% dacodac
Mais, espoir : les filles sont beaucoup plus présentes dans les études médicales et biologiques, en droit et en sciences politiques.
Attention aux régressions possibles ainsi que le dénonce Mme Badinter. La dépendance n'est pas forcément seulement celle au mâle.
#3 - Le 13 avril 2010 à 15h49 par guy, Paris
non à la violence faite aux femmes

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